(Suite)
C) La remise en cause des blocs et la chute du communisme.
1°) La contestation des blocs.
A partir des années 60,
les deux grands sont contestés au sein de leur propre camp. A l'est, des soulèvements
populaires ont lieu en Hongrie en 1956, et en Tchécoslovaquie en 1968 contre
le communisme, mais les troupes soviétiques interviennent pour rétablir l'ordre.
A l'ouest, le général de Gaulle refuse la domination américaine, se retire de
l'OTAN en 1966 et conduit une politique extérieure indépendante.
2°) Une certaine détente entre les deux blocs.
Le dirigeant communiste
Khrouchtchev parle de "coexistence pacifique" entre les deux blocs et un certaine
détente s'installe ( ex: installation d'une ligne directe appelée "téléphone
rouge" entre Moscou et Washington)
Enfin, en 1975, sont signés les accords d'Helsinki qui instaurent un climat
d'optimisme.
Ce traité prévoit le respect des frontières héritées de la seconde guerre mondiale,
de régler pacifiquement les conflits, et de respecter les droits de l'homme.
Mais la tension s'accentue de nouveau dans les années 80 avec l'affaire des
euromissiles . Les soviétiques installent des missiles nucléaires SS 20 en Europe
de l'Est, pointés vers l'Occident. Les Américains répliquent en installant leurs
fusées Pershing en Allemagne, pointées vers l'URSS. C'est l'échec des traités
de désarmement des années 60. De plus, l'URSS mène une politique d'expansion
en Afrique, en Amérique latine et en Afghanistan.
3°) La chute du communisme.
Elle fut soudaine et
inattendue. En 1985, Mikhaël Gorbatchev, met en place une politique de réformes
afin de faire évoluer le communisme vers plus de démocratie et de réorganiser
l'économie. Ces réformes échouent et Gorbatchev est plus populaire à l'étranger
qu'en URSS.
Ces tentatives de réforme ont pour effet de réveiller les contestations dans
les pays de l'Europe de l'est sous domination communiste depuis 40 ans. La Pologne
et la Hongrie sont les premiers à rejeter ouvertement le communisme et à couper
le rideau de fer.
Le 9/11/1989, le mur de Berlin est détruit et les deux Allemagnes sont réunifiées
en 1990.
En 1991, à la suite d'un coup d'état manqué par des communistes
opposés à Gorbatchev, Boris Eltsine interdit le communisme. L'URSS
implose et 14 états prennent leur indépendance.