(Suite)
II°) L'Europe des villes et des campagnes.
A) Un équilibre démographique fragile.
Durant la période,
la population augmente (de 90 M à 140 M), mais principalement au XVIII
ème siècle, car le XVII ème fût marqué par
des épidémies et des famines dues à la guerre et aux mauvaises
conditions climatiques. La mortalité infantile est très forte,
et l'espérance de vie ne dépasse pas 30 ans.
B) Une population en majorité rurale.
Plus de 80 % de la population
vit dans les campagnes et la plupart sont paysans. Ils sont astreints aux impôts
royaux et seigneuriaux qui pèsent très lourds et qui les cantonnent
dans la misère. Leur situation est comparable à celle du moyen-âge.
Le servage existe encore en Europe de l'Est.
C) Le développement des échanges.
Un commerce triangulaire se met en place entre les colonies et l'Europe. Les villes portuaires de la côte atlantique (Amsterdam, Bordeaux, Nantes, Londres) connaissent une forte croissance de la population et un enrichissement qui se voit au travers des aménagements urbains qui sont effectués (places). Les premières manufactures apparaissent en ville, puis les premières machines (métier à tisser). La bourgeoisie gère ces activités et s'enrichit au dépend des nobles qui n'ont pas le droit de les pratiquer, sous peine de perdre leur condition noble (dérogeance). Grâce à sa richesse, la bourgeoisie achète des titres de noblesse et imitent le mode de vie noble.
III°) L'art au service de l'Eglise et des princes.
L'héritage de la renaissance évolue vers deux formes d'art:
L'ART CLASSIQUE
L'ART BAROQUE
Date et lieux d'apparition:
XVII ème à Paris
XVII ème à Rome
Les artistes sont aussi des " photographes " de la vie quotidienne. La bourgeoisie fait appel à leur services pour immortaliser leurs actions. Ces oeuvres historiques nous renseignent sur la réalité de l'époque. Rembrandt nous montre la richesse de la bourgeoisie hollandaise, ainsi que les progrès en matière scientifique .
Conclusion:
L'Europe nous offre deux visages différents: l'un négatif marqué
par la guerre et la misère pour le peuple, dont la condition n'évolue
guère ; de l'autre une Europe novatrice dans les domaine artistique,
scientifiques, commerciaux qui profitent à une minorité. Elle
fonctionne à deux vitesses.