Dans pratiquement toutes les études de cas, on demande la réalisation d'un graphique, le plus souvent pour illustrer l'évolution des ventes.
Il importe d'insister sur deux points :
- le choix du graphique ;
- la présentation exigée.

Il existe beaucoup de possibilités de graphiques. Il suffit de feuilleter les revues commerciales pour s'en apercevoir. Dans une étude de cas au Bac, on est limité à un nombre plus restreint de modèles.
Il faut d'abord se rappeler qu'un graphique est fait pour illustrer un phénomène chiffré. On fait un graphique parce que la lecture et la compréhension des chiffres ne sont pas toujours aisées. En matière commerciale, on est, le plus souvent, confronté à deux types d'informations chiffrées :
- les évolutions : par exemple l'évolution des ventes par rapport au temps ;
- les répartitions (ou structures) : par exemple : la répartition des ventes par région.
On n'utilise pas les mêmes graphiques pour les deux types de phénomènes.

Pour représenter une évolution : on utilise un graphique linéaire : à chaque couple [année, vente] correspond un point. Les différents points sont joints (à la règle) pour donner une ligne.

Pour représenter une répartition : on peut utiliser, au choix, deux types de graphes : les histogrammes ou les diagrammes circulaires (camemberts).

Dans une copie de Bac ou de devoir, il y a un minimum de règles à respecter pour obtenir le maximum de points :

- Un graphique ne doit pas être fait au crayon ; cet outil est réservé au brouillon.
- Les points doivent être joints à la règle ; ce n'est pas du dessin d'art.
- Les axes doivent comporter une légende.
- Le graphique doit comporter un titre précis, bien mis en évidence (de préférence sous le graphique) par un soulignement ou une couleur. Il doit être différent de l'intitulé de la question.
- Si le graphique est composé de plusieurs courbes, on doit pouvoir identifier clairement ce que chacune représente.