Une nouvelle race d'entrepreneurs pour sauver la planète
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Les entreprises de développement durable ne sont pas des vues de l'esprit. Deux diplômés d'école de commerce ont rencontré 80 pionniers œuvrant dans ce secteur dans le monde entier.

Le cours sur le développement durable est apparu à HEC en 2002. Deux étudiants ont réussi à combiner les compétences acquises à l'école et l'idéal un peu utopique de relever les défis vitaux de demain : lutte contre la misère, sauvetage de l'environnement, démarches alter mondialistes. Mathieu Le Roux et Sylvain Darnil ont levé 30 000 euros de parrainage et ont sillonné la planète pendant 14 mois. À leur retour, un constat : la protection de la planète est un nouveau secteur d'entreprises très rentables, donc d'emplois. Les 113 rencontres et 80 portraits de personnages ramenés de voyage ont montré que la démarche est viable : il est possible de réconcilier les jeunes avec l'entreprise, la vocation sociale et l'engagement. Les 80 pionniers ont réalisé leur idéal tout en gagnant de l'argent.

Que faire de cette expérience accumulée ? Avec l'appui de BeCitizen (voir plus bas), ils diffusent leur "Tour du monde en 80 pionniers" en créant une agence de veille et d'études sur l'innovation sociale et environnementale qui leur permettra de mettre à profit le réseau international qu'ils ont noué pendant leur voyage dans 38 pays.

Une anecdote qui n'en est pas vraiment une. Ils ont calculé l'impact de leur voyage sur l'effet de serre : ils l'estiment à 15 tonnes de CO2 et pour compenser, ils vont financer la plantation de 500 arbres en Tanzanie.

Pour en savoir plus sur ces croisés du développement durable et les expériences des 80 pionniers : www.80hommes.com

BeCitizen a pour devise "Entreprendre dans et pour un monde durable". C'est une société de consultants d'un genre nouveau, créee en 2000, qui a pour clients des ténors de l'énergie, de l'électricité, des transports, de la distribution et de la restauration, qu'elle aide à appréhender les nouveaux enjeux de société et à faire de l'anticipation des risques une source de profit. À consommer en moyenne 15 calories pétrole pour produire 1 calorie alimentaire, dans un contexte d'augmentation inéluctable des prix du baril, les pays de l'OCDE courent vers de très graves déséquilibres. Il devient urgent de diviser par quatre la consommation énergétique de l'OCDE et au moins par quatre celle de tout particulier.

Site de BeCitizen : www.becitizen.com

Source : le Nouvel observateur 28 oct. - 3 nov 2004

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