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Les pays pauvres interdits de développement ?
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Les pays pauvres interdits de développement ? Des politiques commerciales "inéquitables" menées par les pays riches empêchent la croissance des pays pauvres. Cette analyse marxiste du sous-développement provient du Programme des nations unies pour le développement (PNUD) dans son rapport 2005 publié en septembre 2005 et présenté à Vienne et à New-York. Extraits : "Les barrières commerciales auxquelles sont confrontés les pays en développement exportant vers les pays riches sont, en moyenne, trois fois plus élevées que celles qui frappent les échanges entre pays riches". Le document montre que les pays pauvres représentent moins d'un tiers des importations des pays riches mais les deux tiers de leurs recettes douanières. "Cette taxation perverse et ces politiques commerciales inéquitables continuent d'empêcher des millions d'habitants dans les pays les plus pauvres du monde de sortir de la pauvreté, maintenant des inégalités obscènes". Le PNUD pointe du doigt les subventions versées par les pays riches à leurs agriculteurs qui "leur permettent de garder un quasi monopole sur le marché mondial de exportations agricoles". "Les pays en développement perdent environ 24 milliards de dollars (19?7 milliards d'euros) par ans en raison du protectionnisme agricole et des subventions" pratiquées par les pays riches. Le PNUD prend le cas des producteurs européens de sucre qui "payés quatre fois plus que le prix mondial [...] ont prooqué la chute des prix mondiaux et infligé un manque à gagner de 494 millions de dollars à l'Afrique du Sud". L'indice mondial du développement combine espérance de vie, niveau d'éducation, revenu par habitant. La Norvège vient en tête de ce classement, suivie dans l'ordre de l'Islande, l'Australie, le Luxembourg, le Canada, la Suède, la Suisse, l'Irlande, la Belgique, les États-unis, le Japon, les Pays-bas, la Finlande, le Danemark, la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne, l'Espagne, Israël... Le Niger est 177ème et dernier. Source : Midi Libre 8/09/2005
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