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B2B ou B to B : Business to business. S'utilise pour signifier qu'une entreprise commerce avec d'autres entreprises. Commerce interentrprise
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B2C ou B to C : Business to consumer. S'utilise pour signifier qu'une entreprise commercialise des produits à l'attention de tous les consommateurs, notamment des ménages.
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BABY-BOOM
Entre 1945 et 1972, la France a connu une forte augmentation de la natalité, plus de 850 000 naissances par an. C'est pour cela que 40 ans plus tard, on parle de papy-boom.
En 1980, le nombre de naissances est de 800 400, en 1985, 768 400 ; c'est en 1997 que notre pays connaîtra le plus faible nombre de naissances avec 726 800. Depuis la natalité montre une nouvelle vitalité. Est-ce l'effet croissance ?
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BACH : Banque de comptes harmonisés (de sociétés européennes)
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BACK OFFICE : les parties de l'entreprise qui restent invisibles pour le client tout en étant essentielles dans la prestation qui lui est fourni. Dans une banque, les services qui traitent les chéques déposés, les LCR, etc.
En matière boursière, on appelle back office, les compensateurs, c'est-à-dire les établissements qui se chargent des opérations de règlement/livraison afin que les acheteurs et les vendeurs soient livrés et payés dans les délais réglementaires une fois que les ordres ont été exécutés par les négociateurs.
FRONT OFFICE : les salariés et les organes de l'entreprise au contact direct du client, la partie "visible" de l'activité. Dans une banque, il s'agira des guichets et des conseillers commerciaux.
En matière boursière, on appelle front office, les négociateurs qui sont des établissements de crédit et des entreprises d'investissement qui ont été agréés par les autorités compétentes (conseil des marchés financiers par exemple) qui sont devenus membres du marché pour y exécuter les ordres d'achat et de vente.
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Nous proposons de définir la balance des paiements par ordre de présentation des diffrérents comptes la composant :

BALANCE COMMERCIALE
C’est un document qui comptabilise, pour une période donnée (mois, trimestre, année), les échanges de marchandises entre un pays et le reste du monde. Les exportations donnent lieu à des paiements de l’extérieur et engendrent des entrées de devises alors que les importations de marchandises se traduisent par des paiements auprès de fournisseurs étrangers et une sortie de devises.
La différence entre les exportations et les importations fait apparaître le "solde commercial". Pour la France, en 1998, ce solde atteignait 24,4 millards d'euros (MDE).
Le taux de couverture mesure le rapport entre les exportations et les importations. Supérieur à 100 %, il signale que la balance commerciale est excédentaire. Ainsi, toujours pour la France en 1998, ce taux s’élevait à 110 %.

La balance des services (appelée quelquefois balance des invisibles en raison de leur nature immatérielle) regroupe les transports, les assurances, le tourisme, les services de construction (ventes à l'étranger d'ingénierie et de travaux publics), les services d'informatique, les redevances et les droits de licence, le négoce international, les services aux entreprises, les services financiers, les services personnels, culturels et récréatifs, les produits de la recherche scientifique et les dépenses gouvernementales (étrangers en France et Français à l'étranger).
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BALANCE DES TRANSACTIONS COURANTES (BTC)
Elle reprend la balance commerciale, la balance des services et y adjoint les "revenus" concernent les rémunérations des salariés (saisonniers ou frontaliers) et les revenus des investissements (directs, de portefeuille et autres), ainsi que les "transferts courants" qui constituent la contrepartie de biens, de services ou de capitaux exportés ou importés gratuitement ou sans rétribution apparente ou mesurable. (un don de vivres et de couvertures de la France à un pays sinistré est considéré comme une exportation, mais comme il n'existe pas de contrepartie en devises, on l'inscrit au débit du compte de transferts courants ; ainsi un don de 10 M€ est porté au crédit du compte Exportations et au débit du compte de transferts courants). Les principaux transferts courants sont les envois de fonds des travailleurs immigrés dans leur pays d'origine. On y comptabilise aussi les fonds de coopération internationale.
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BALANCE DES CAPITAUX (BK)
Partie de la balance des paiements qui comptabilise toutes les opérations financières entre résidents et non-résidents, les mouvements de capitaux à court terme et les mouvements de capitaux à long terme (en distinguant investissements de portefeuille et investissements directs).

BTC = - BK
Une équation fondamentale en économie. Si BTC > 0, cela requiet BK < 0, ce qui revient à dire qu'au niveau macroéconomique S > I.
Inversement si BTC < 0 alors BK > 0, ce qui revient à considérer que l'investissement national (I) est supérieur à l'épargne nationale (S).
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BALANCE DES PAIEMENTS
C’est un document qui comptabilise, pour une période donnée (mois, trimestre, année), tous les échanges (marchandises, services, dons, capitaux) entre un pays et le reste du monde. Elle est organisée en quatre chapitres :

Le compte des transactions courantes qui retrace les échanges de biens, de services, les rémunérations de salariés, les revenus d’investissement et les transferts courants.
À ce niveau-là se calcule la balance des transactions courantes.
Le compte de capital qui enregistre les transferts en capital entre un pays et le reste du monde ainsi que les acquisitions d’actifs non financiers.
À ce niveau-là se calcule la balance de capital.
Le compte financier qui comptabilise les investissements (directs, de portefeuille et les autres) ainsi que les variations des avoirs de réserve de la banque centrale. Cette dernière ligne représente l’inverse du solde la balance des paiements.
Les erreurs et les omissions nettes.
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BANQUE

Établissement (défini par la loi de 1984) qui reçoit des fonds du public, effectue des opérations de crédit et met à disposition de la clientèle ou gère de moyens de paiement. Pour pouvoir exercer ces activités, une banque doit obtenir une autorisation du Comité des établissements de crédit et des entreprises d'investissement (CECEI).
La banque collecte des dépôts et les réemploie pour accorder des crédits. Le rôle fondamental des banques est de transformer des ressources courtes en utilisations de long terme, les dépôts à vue sont transformés en crédits à l'économie.
En outre, l’apanage des banques, par rapport aux autres établissements de crédit, est de pouvoir créer de la monnaie.
Les banques assurent une grande partie du financement de l’économie grâce à une panoplie variée de prêts qui tiennent compte des besoins des emprunteurs.

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BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE

Institut d'émission de monnaie des pays qui participent à la zone euro. Elle a hérité, dans le cadre de l’Union Économique et Monétaire, d’une grande partie des prérogatives des banques centrales de la zone €uro. Indépendante des gouvernements centraux (sauf en ce qui concerne la détermination du change (régime ou taux ?)), elle conduit, depuis le 1er janvier 1999, la politique monétaire de la zone euro qui regroupe douze pays.

La banque centrale a pour fonction principale de réguler la création monétaire, donc de la contraindre pour garantir la valeur de la monnaie et la stabilité du système bancaire.

Elle émet sa propre monnaie qui circule et rend les mêmes services que celle des banques commerciales. Les billets en constituent la face visible, mais cette monnaie centrale existe aussi pour permettre d'effectuer les paiements interbancaires, il s'agit des sommes figurant sur les comptes ouverts par les banques commerciales auprès de la banques centrale.

La première année de l'UEM a été marquée, contrairement à ce que l'on croyait précédemment, par une politique monétaire plutôt expansionniste, donc par une baisse de la valeur relative de l'euro par rapport au dollar. L'activité économique en a été stimulé. Par la suite, pour assurer sa crédibilité, la BCE a conduit une politique de taux d'intérêt beaucoup plus prudente que celle de la FED.

La Banque centrale européenne, créée par le traité de l'Union Européenne (Maastricht), est indépendante aussi bien à l'égard des gouvernements des États membres que des institutions communautaires. On peut considérer que ses statuts sont inspirés par la théorie de Milton FRIEDMAN et que son fonctionnement est influencé par la théorie de Robert LUCAS.
Depuis le 1er janvier 1999, elle conduit la politique monétaire commune des pays de la zone euro.
européennes, elle supervise l'émission des billets en euros que les banques centrales nationales continuent de frapper.

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BANQUE DE FRANCE

Banque centrale créée en 1800 par Napoléon. Elle a pour fonction de veiller sur la monnaie et sur le crédit. La banque de France est à la fois Institut d'émission de la monnaie fiduciaire, banquier de l’État et gestionnaire des réserves de change. Depuis le 1er janvier 1999, une grande partie de ses prérogatives a été transférée à la banque centrale européenne.

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BANQUE MONDIALE

La Banque mondiale a été créée lors des accords de Bretton Woods, en 1944, elle est installée à Washington.
Elle a pour mission de réduire la pauvreté et de promouvoir le développement économique des pays en développement. Pour cela, elle peut accorder des aides et des prêts à long terme et à faible taux d'intérêt aux pays en développement afin de promouvoir la croissance et de diminuer la pauvreté

Le groupe de la Banque mondiale comprend cinq organismes dont quatre institutions financières :

la Banque internationale de reconstruction et de développement (BIRD) qui est une institution financière créée pour contribuer à la reconstruction de l'Europe. Par la suite, elle fut chargée de financer les projets productifs des pays en voie de développement. Ses ressources proviennent de ses capitaux propres et des emprunts qu'elle effectue sur les marchés internationaux de capitaux.
l'Association internationale de développement (AID) qui a été créée en 1956. Sa vocation est rassembler des capitaux privés en faveur des projets de développement ; les prêts sont accordés à des conditions privilégiées (y compris sans intérêt) aux pays les plus pauvres ;
la société financière internationale (SFI) date de 1960. Son but est de favoriser les investissements du secteur privé dans les pays en développement présentant des risques importants ;
l'agence multilatérale de garantie des investissements (AMGI) qui offre aux investisseurs des garanties sur les risques non commerciaux auxquels ils peuvent être exposés dans les pays en développement.
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BARIL
Le baril est l'unité internationale de mesure de volume du pétrole brut, qui équivaut à environ 159 litres, utilisée couramment dans l'industrie pétrolière, notamment dans les pays anglo-saxons. Son origine remonte aux tonneaux qui servaient à transporter les liquides au temps de la marine marchande.

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BARIL de Brent
Brent est le nom d'un gisement de pétrole découvert en 1971 au large d'Aberdeen, en mer du Nord, et mis en exploitation en 1976. En 1979, au moment du second choc pétrolier, la production de la mer du Nord est en passe de couvrir les besoins intérieurs et donc, de s'orienter majoritairement vers l'exportation. Simultanément, la demande mondiale baisse, alors que les prix flambent, puis chutent, évoluant de manière de plus en plus imprévisible. Le risque sur l'approvisionnement diminue alors qu'augmente celui sur les débouchés et les niveaux de prix, Un tel climat d'incertitude favorise la mise en place de marchés organisés, similaires à ceux d'autres matières premières.

Les opérateurs créent alors à Londres l'IPE (international Petroleum Exchange) qui traite les contrats de gazole européens et les transactions de pétrole brut en mer du Nord et dotent ce marché d'une référence, le Brent qui mêle la production de 19 champs de pétrole de la mer du Nord, acheminée par les systèmes de pipes Brent et Ninian vers Sullom Voe dans les lies Shetland.

Utilisé par de nombreux opérateurs du marché mondial de pétrole brut, le Brent constitue l'une des trois grandes références, correspondant chacune à des zones géographiques de production : le Brent, pour la région Europe-Méditerranée-Afrique, est coté à Londres ; le WTI (West Texas Intermediate), pour la région Amérique, est coté à New York et le Dubaï Light, pour l'Asie, est coté à Singapour. Malgré une production quotidienne limitée en comparaison de celle d'autres gisements, les propriétés physico-chimiques du Brent, sa quantité, sa localisation, l'importance du nombre de compagnies qui l'exploitent, sont autant de raisons qui expliquent qu'il serve de référence pour le marché européen du pétrole ; mais aussi au niveau mondial puisque les prix de nombreux autres bruts sont indexés sur celui du Brent. Pour information, sachez que son prix détermine celui de 60 % du pétrole dans le monde.

La qualité du pétrole s'apprécie essentiellement en fonction de la mesure de sa gravité API (notion mise au point par l'American Petroleum Institute) et de sa teneur en soufre. Le pétrole peut être ainsi : extra lourd si son degré API est inférieur à 10° ; lourd s'il est compris entre 10° et 22,3° ; moyen pour une valeur située entre 22,3° et 31,1° ; léger pour celle supérieure à 31,1°. La gravité API du Brent est d'environ 38,5°, contre 38-40° pour le WTI tandis que celui du Dubaï Light s'élève à 31,20°. La teneur en soufre se mesure en pourcentage du poids total du brut. Avec 0,4% de soufre, le Brent est, tout comme le WTI, considéré comme "léger doux". Le Dubaï Ligne, qui affiche 2 % de soufre, est classé dans la catégorie "moyen sulfuré". Bien entendu, il est plus aisé de raffiner du pétrole léger et peu sulfuré.

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BARRIÈRES
Les barrières sont des obstacles mis en place par les gouvernements pour rendre plus difficiles les importations afin de protéger l'activité des entreprises installées sur son territoire.
Les BARRIÈRES TARIFAIRES sont des droits de douane et des taxes qui frappent les produits importés.
Les BARRIÈRES NON TARIFAIRES sont des mesures protectionnistes qui reposent sur des contingentements, des quotas, des normes, des réglementations ou des accords d'autolimitation.
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BAsD : Banque asiatique de développement

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BASE MONÉTAIRE
Billets, pièces et engagements de la banque centrale à l'égard des banques commerciales, la base monétaire est souvent assimilée à la monnaie centrale ou monnaie de la banque centrale.

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BCE : BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE www.ecb.int
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BCEAO : Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest
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BCN : Banque centrale nationale
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BEAC : Banque des États de l'Afrique centrale

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BEI : Banque européenne d'investissement
Cette banque de l'union européenne ne peut pas créer de la monnaie, elle dispose de ressources propres et peut se financer sur les marchés financiers par l'emprunt. Elle doit "contribuer au développement équilibré et sans heurt du marché commun dans l'intérêt de la Communauté" (art. 198 E du TUE).

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BELFOX : Belgian futures and options exchange
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BENCHMARKING = RÉFÉRENCIATION = ÉTALONNAGE = PARANGONNAGE
À l'origine, le benchmark est un repère de géomètre qui marque une position et qui est utilisé comme point de référence. C'esdt encore une norme d'après laquelle quelque chose peut être utilisée ou évaluée.

" Le benchmarking est la recherche de méthodes les plus performantes pour une activité donnée permettant de s'assurer une supériorité. " "C'est un processus continu d'évaluation des produits, services et méthodes par rapport à ceux des concurrents les plus sérieux ou à des entreprises reconnues comme leaders." Patrick Romagni, La Poste.
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BÉNÉFICE
Gain qu'une entreprise a réalisé et qu'elle a obtenu par la différence entre le prix de vente de la production et son prix de revient (dépenses).
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BERD : Banque européenne de reconstruction et de développement (voir également EBRD)
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BESOINS ÉCONOMIQUES
Les besoins ressentis par les individus se manifestent par une sensation de privation dont la satisfaction nécessite une dépense en travail ou en monnaie. Les besoins peuvent être classés en deux catégories :

Les besoins fondamentaux (physiologiques) liés à la nature humaine (manger, boire, se loger, s’habiller) ;
Les besoins sociaux qui dépendent de la civilisation et des conditions économiques et sociales (s’instruire, se déplacer, se distraire, se soigner...). Un besoin est social quand sa satisfaction est rendue nécessaire par l'appartenance à une société ou à un groupe de société.
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BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT
Besoin de financement à court terme d’une entreprise induit par le décalage entre le règlement des fournisseurs (à plus courte échéance) et le paiement des clients (à plus longue échéance).
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BESOIN SOCIAL
Un besoin est social quand sa satisfaction est rendue nécessaire par l'appartenance à une société ou à un groupe de sociétés.
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BIEN COLLECTIF
Bien qui présente, comme les biens publics, les caractéristiques de non-rivalité et de non-exclusion, mais dont la consommation peut être parfois limitée, notamment en raison des phénomènes d'encombrements. Exemples : l'éclairage public, les routes, les jardins publics, les piscines… les caractéristiques suivantes : non-rivalité, non-exclusion et indivisibilité dans sa consommation. Exemples : l'aire, le soleil, la Défense nationale.

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BIEN DE CONSOMMATION
Bien destiné à la satisfaction immédiate des besoins des ménages.
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BIEN DE PRODUCTION
Bien qui sert à produire d'autres biens (bâtiments, machines, outils). On les appelle aussi les biens d'investissement.
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BIEN DURABLE
Bien de consommation dont l'usage se poursuit dans le temps et qui n'est pas détruit immédiatement par l'usage. On y trouve, par exemple, les automobiles, le matériel de télévision et de vidéo et le matériel électro-ménager.
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BIEN ÉCONOMIQUE
Toute chose, à la fois utile, disponible, qui n’existe qu’en quantité limitée (biens rares) et qui permette la satisfaction des besoins.
On distingue les biens économiques matériels (ou biens) et les biens économiques immatériels (ou services).

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BIEN GIFFEN
Il s'agit de biens dont l'élasticité-prix est positive, c'est-à-dire que leur consommation augment lorsque leur prix augmente.

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BIEN INFÉRIEUR
Il s'agit de biens dont l'élastcité-revenu est négative, c'est-à-dire que leur consommation diminue lorsque les revenus augmentent (ou leur C° augmente lorsque les revenus baissent).

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BIEN LIBRE
Chose qui est utile et disponible en quantité infiniment supérieure à ce qui est demandé. L'exemple le plus évident est l'air que nous respirons.
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BIEN PUBLIC
Bien qui présente les caractéristiques suivantes : non-rivalité, non-exclusion et indivisibilité dans sa consommation. Il s'agit donc d'un bien indivisible dont la consommation ne peut être individuelle. Exemples : l'air, le soleil, la Défense nationale.

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BIENS ET SERVICES COLLECTIFS
Biens ou services dont la consommation par un agent économique n'empêche pas un autre agent de les consommer simultanément.

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BIENS ET SERVICES NON MARCHANDS
Biens ou services ne faisant pas l'objet d'un échange sur un marché.
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BILLET
Moyen de paiement longtemps tenu en suspicion à cause de Law et des assignats. Il a longtemps été convertible en or. Aujourd’hui, il ne tire sa valeur que du seul fait qu'il est reconnu et accepté par tous les agents économiques comme moyen de paiement. Les billets en euros demeureront frappés par les banques centrales nationales.
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BILLET DE TRÉSORERIE
C'est un titre négociable émis par les entreprises pour leur permettre d’emprunter à court ou à moyen terme auprès des autres entreprises et des banques. Sur le marché monétaire, ces demandeurs de capitaux peuvent lever des fonds et délivrent, aux prêteurs, un billet de trésorerie dont l'échéance est comprise entre 10 jours et un an.
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BIMÉTALLISME
Système adopté par certains pays au 19ème siècle et caractérisé par la frappe libre des monnaies (or et argent), le cours légal pour les pièces d’or et d’argent et un rapport légal entre les deux métaux.
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BIPE : Bureau d'information et de prévisions économiques, www.bipe.fr
BIRD : Banque internationale pour la reconstruction et le développement (Banque mondiale)
BIS : Business intelligence system
BIS : Bank of international settlements (voir également BRI), www.bis.org
BISF : Bons des institutions et sociétés financières
BIT : Bureau international du travail. Le BIT est le secrétariat de l'Organisation internationale du travail (OIT).
BLANCHIMENT (voir l'article relatif à la corruption)
BMST : Bulletin mensuel des statistiques du travail
BMTN : Bons à moyen terme négociables

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BNPA : Bénéfice net par action
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BODACC : Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales.
Les commerçants et les sociétés doivent communiquer des informations obligatoires sur la création de leur entreprise, les modifications statutaires et, bien sûr, les informations relatives à la dissolution. Le BODACC est donc le bulletin sur lequel ces informations doivent être publiées, en même temps que dans un journal d'annonces légal.
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BON DU TRÉSOR
Certificat de dette à court terme émis par le Trésor public pour financer les besoins de l'État.
Aujourd’hui, le Trésor public émet des obligations assimilables du Trésor (OAT), titre stipulé à moyen ou à long terme.
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BOUCLE PRIX-SALAIRES
C'est à l'aide de cette image que les auteurs néocambridgiens (KALDOR, PASINETTI, KALECKI) expliquent l'inflation par les coûts.

Ils postulent que l'inflation est la conséquence de la lutte entre les salariés et les capitalistes pour le partage de la valeur ajoutée. "Le moteur de la variation de l'ensemble des prix c'est la volonté d'un ou de plusieurs groupes d'imposer une augmentation dans le revenu national et le refus des autres groupes d'accepter la détérioration de leur part;" (FAVEREAU, 1990)

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BOURSE DES VALEURS MOBILIÈRES

Lieu où s’échangent, par l’intermédiaire des sociétés de bourse, les valeurs mobilières, actions et obligations.
En France, il existe quatre marchés boursiers, " le premier marché", " le nouveau marché", " le second marché " et " le marché OTC " (ouvert à toute clientèle ou over the Conter).
Pour opérer à terme, il faut passer par des warrants.
Sur toutes les bourses, pour donner une indication des tendances, on calcule des indices boursiers. Ceux-ci sont composés des valeurs qui sont choisies en fonction de leur importance sur le marché. En France, il existe le CAC 40 qui est un indice boursier composé par les 40 principales valeurs des bourses françaises. Mais on trouve aussi le SBF 150.
À l'origine CAC signifiait compagnie des agents de change, depuis que ce métier a été remanié, CAC signifie "cotation assistée en continu".

Aux États-Unis, il y a deux indices principaux : le Dow Jones et le Nasdaq. Au Japon, le Nikkei, en Espagne, Ibex 35. EURONEXT est le résultat de la fusion des bourses d'Amsterdam, de Bruxelles et de Paris. Cette bourse a créé 5 indices dont les deux plus importants sont : Euronext 100 (les 100 principale valeurs dont les 40 du CAC 40), Next 150 (les 150 sociétés après les 100 d'Euronext 100).

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BPM5 : Manuel de la balance des paiements du FMI (5ème édition)
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BRANCHE
Regroupement d’entreprises ou de fractions d’entreprises produisant le même bien ou service ; chaque branche est ainsi constituée par l’ensemble des activités élaborant un produit donné, les comptables nationaux parlent d'unités de production homogène.
Une entreprise qui comprend plusieurs activités appartient donc à plusieurs branches.

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BRETTON WOODS (accords de)

En juillet 1944, aux États-Unis, dans l'État du New Hampshire, dans la ville de Bretton Woods, des accords furent signés entre 44 pays. Ils consistaient à définir un nouveau système monétaire international. Deux plans étaient en lice, celui de Keynes (finalement rejeté) et celui de White qui fut adopté.

Ce SMI reposait sur deux piliers et sur la création d'un ensemble d'institutions chargées de sa régulation.

Un système de parités fixes, mais ajustables. La parité des monnaies autres que le dollar étaient définies par rapport au dollar et par rapport à l'or avec une marge de fluctuation de + ou - 1 %.

Un étalon de change-or (gold exchange standard);, la convertibilité des monnaies en dollar, lui-même convertible sur la base de 35 $ l'once (31,1 grammes d'or), soit 1 $ = 0,88867 gramme d'or.

La création d'un fonds monétaire international (FMI) chargé de veiller au bon fonctionnement du système et d'octroyer des crédits aux pays qui connaîtraient un déficit de leur balance des paiements. En même temps, création de la BIRD.

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BRI : Banque des règlements internationaux (voir également BIS).

Elle a été créée en 1930 pour gérer les réparations de guerre que l'Allemagne devait verser aux vainqueurs de la guerre de 14-18. Aujourd'hui, il s'agit d'une organisation qui est chargée de gérer les risques financiers liés à la libéralisation des marchés financiers.

On lui doit notamment la définition du ratio COOKE que les banques doivent respecter en assurant que leurs engagements (les crédits accordés) soient couverts à 8 % par des fonds propres ou des quasi fonds propres.

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BRICK AND MORTAR (briques et ciment) : entreprise traditionnelle faite de briques et de mortier, par opposition à click and mortar
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BSA : Bon de souscription d'action
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BSA : Business software alliance. Le BSA est l'organisme qui traque les entreprises, les organisations (et les particuliers ?) qui copient les logiciels informatiques.
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BSV : Bundesschuldenverwaltung (administration fédérale allemande de la dette publique)
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BTAN : Bons du Trésor à intérêts annuels
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BTF : Bons du Trésor à taux fixe et à intérêts précomptés
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BUDGET DE L'ÉTAT
"Le budget de l'État est constitué par l'ensemble des comptes qui décrivent, pour une année civile, toutes les ressources et toutes les charges de l'État" (article 16 de l'ordonnance organique du 02 janvier 1959). Le budget de l'État est composé du budget général, des budgets annexes et des comptes spéciaux du Trésor.
Il est préparé par le gouvernement et voté par le Parlement au quatrième trimestre de chaque année civile ; c'est la loi de finances."

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BUDGET DE L'UNION EUROPÉENNE
L'article 269 du traité instituant la Communauté européenne prévoit que le budget de celle-ci " est, sans préjudice des autres recettes, intégralement financé par des ressources propres ".

Le mécanisme des ressources propres a pour effet de substituer aux contributions étatiques des recettes affectées à la Communauté et exigibles de plein droit par celle-ci. Deux types de ressources peuvent être distingués.

Les ressources propres dites " traditionnelles " (RPT), constituées de prélèvements agricoles, de cotisations sur le sucre et de droits de douanes, et parfois considérées comme des ressources propres " par nature " dans la mesure où il s'agit de recettes perçues dans le cadre des politiques communautaires. Les montants recouvrés par les administrations nationales sont directement reversées au budget de la Communauté européenne, après un prélèvement de 25 % correspondant aux frais de perception.

Les ressources " TVA " et " PNB ", recettes provenant des États membres et calculées comme des contributions nationales :

le montant de la ressource TVA dû par chaque État membre est obtenu par l'application d'un taux fixé par la décision ressources propres à l'assiette de la TVA, déterminée de manière uniforme pour tous les États membres. Cette assiette ne peut dépasser 50 % du PNB de l'État membre ;
- le montant de la ressource PNB est obtenu par l'application d'un taux fixé au cours de la procédure budgétaire à une assiette constituée du PNB de la Communauté. Cette ressource est la ressource d'équilibre du budget. Le taux est fixé de manière à financer par cette ressource la différence entre le montant des dépenses de l'année et le produit des autres ressources propres et des recettes diverses. Le financement de cette ressource est réparti entre les États memebres au prorata de leur part dans le RNB communautaire.
Ces ressources propres assurent près de 90 % du total

Il est plafonné, par accord du Conseil, à 1,27 % du RNB de l'Union européenne, mais le budget voté pour 2003 ne représente que 1,02 % du RNB de l'Union européenne.

Dépenses 2003, en milliards d'euros


Agriculture : 44,8


Fonds structurels : 33,2


Politiques internes : 6,2


Politiques extérieures : 3,6


Administrations : 4,7


Réserves : 0,9


Préadhésion : 2,7


Total des dépenses : 97,5 milliards d'euros

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BUDGET D'UN MÉNAGE
Ensemble des ressources (revenu disponible et emprunts,...) qui sont à la disposition d'un ménage pour consommer et épargner.

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BULLE SPÉCULATIVE (ou bulle financière)
À proprement parler, une bulle spéculative est le résultat final d'une augmentation des cours des actions cotées en Bourse déconnectée de leur valeur réelle. La bulle se gonfle parce que tous les acteurs sont persuadés que les cours des actions vont continuer de monter, et effectivement, ils montent... jusqu'au moment où les anticipations auto-réalisatrices s'inversent, moment où les porteurs d'actions abandonnent leurs espoirs de plus-value et se mettent à vendre. Les cours commencent à diminuer, la bulle a éclaté, et la chute peut être d'autant plus sévère que la hausse des cours a été déconnectée de la valeur économique réelle des titres.
La bulle, quand elle éclate, peut aller jusqu'à une récession déflationniste. Celle-ci peut avoir de funestes conséquences, l'exemple du Japon de la décennie 90 est intéressant à cet égard. Ce pays, soumis à deux bulles à la fin des années 80, une bulle boursière et une bulle immobilière, subira une crise déflationniste sévère.

Comment a explosé la bulle de 1987 ?
En 1987, les cours des Bourses des pays industrialisés — Wall Street surtout — grimpent sans cesse laissant penser que l'on gagne à tous les coups. Les cours montent régulièrement, et l'imagination des traders est sans limites. L'économie financière finit par perdre toute relation avec l'économie réelle.
Deux mauvaises, nouvelles consécutives — le relèvement des taux d'intérêt en Allemagne et un très mauvais chiffre du commerce extérieur américain — font cesser l'euphorie d'un coup. Tous les acteurs cherchent à se désengager en même temps. Les programmes informatiques de cession de titres, mis au point pour entrer en action en fonction de seuils de cours calculés à l'avance, se déclenchent et accélèrent la chute des cours. La panique s'en mêle. En l'espace d'une journée, Wall-Street perd 22,8 % de sa capitalisation. Au total, les pertes boursières approcheront les 750 milliards d'euros aux États-Unis et 38 milliards d'euros en France.

Comment a explosé la bulle de 1994 ?
En 1994, c'est un krach obligataire étalé sur plusieurs mois qui contaminé l'ensemble de la sphère financière. Aux États-Unis, la crise naît de la crainte d'un retour de l'inflation, engendrée par la surchauffe de l'économie. Du coup, les prêteurs augmentent leurs primes de risques sur les marchés obligataires. En Europe, un résultat identique est généré par les déficits budgétaires à répétition. Ayant tenté d'amortir la crise à force de dépenses sociales, les pays européens n'ont pas trouvé dans leur épargne nationale de quoi financer leurs excès de dépenses. Ils ont donc dû augmenter les taux d'intérêt servis pour séduire les investisseurs. Ce renversement de tendance a pris à contre-pied les investisseurs qui pensaient pouvoir parier sur une baisse régulière des taux d'intérêt. Les taux orientés à la hausse, c'est la valeur des obligations qui s'est alors dirigée à la baisse. En France, le marché obligataire a ainsi perdu 18 %. Cette hausse des taux longs a contaminé l'ensemble des marchés financiers et entraî né le désastre de la banque britannique Barings.

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BUREAUCRATE

W. NISKANEN (ÉUA) écrit en 1971. un ouvrage intitulé "Bureaucracy and Representative Governement" qui signe la fondation de la théorie économique de la bureaucratie. Dans celle-ci W. Niskanen décrit les bureaucrates comme étant des maximisateurs de budget. Autrement dit, ils auraient pour objectif de travailler le moins possible ou, plus subtilement, de prendre des décisions qui engagent au minimum leur responsabilité.

En 1991, en introduction à un livre de A. Blais et S. Dion (Bureaucrat, Appraisial and Evidence, Niskanen informe tout simplement que son expérience professionnelles personnelle l’a tout simplement fait changer d’opinion. Si " la structure de base de la théorie esquissée dans mon livre de 1971 continue à représenter la méthode d’analyse la plus utile pour comprendre le comportement des bureaux (…) je pense que mon hypothèse initiale, celle de bureaucrates cherchant à maximiser leur budget, doit être complètement abandonnée au profit de l’hypothèse d’une bureaucratie agissant pour maximiser son budget discrétionnaire ". Étonnant sous la plume d’un économiste que cette autocritique basée sur son expérience.

En effet, les bureaucrates sont loin d’être une catégorie homogène pour ce qui est des préférences et des objectifs de carrière. On doit au moins en distinguer trois catégories.

Certains fonctionnaire se contentent de rester le plus longtemps possible dans le même type d’emploi, ils effectuent généralement des travaux de routine conformément à différentes règles ou normes. Leur principal objectif est d’obtenir des augmentations de salaire par marchandage collectif, des garanties d’emploi et des avancements à l’ancienneté.

D’autres bureaucrates exercent des fonctions de direction et possèdent à ce titre une certaine autorité budgétaire. Ils peuvent être attirés par une mobilité interne au secteur public, avec de fréquents changements de fonction, de localisation, voire d’administration. Leur pouvoir de négociation est plus important et peut d’ailleurs jouer directement avec les responsables politiques.

Certains pensent même leur passage dans le secteur public comme un tremplin vers le secteur privé. Ils sont utilisés par le pouvoir politique pour accélérer la mise en œuvre de certaines décisions.

Pour Biais et Dion, les principales conclusions que suggèrent les différentes études sur la bureaucratie sont les suivantes :


la plupart des bureaucrates souhaitent effectivement disposer de plus de crédits mais cela n'implique pas qu'ils cherchent à en maximiser le montant à tout moment. Dans une optique de long terme, ils choisissent plutôt des accroissements " raisonnables ", c'est-à-dire absorbables sans trop de dysfonctionnements. Cette stratégie de petits pas raisonnables de la bureaucratie peut s'interpréter comme un comportement rationnel de longue période ;


il n'est pas sûr que les bureaucrates puissent facilement profiter sur le plan financier des accroissements de budget qu'ils obtiennent. On observe peu de liens entre la croissance des bureaux et le niveau des salaires versés aux bureaucrates (le marché du travail bureaucratique privilégie l'ancienneté) ;


malgré tout, les bureaucrates ont une influence significative sur les choix budgétaires et cette influence correspond à des budgets plus élevés ;


enfin, les responsables politiques sont loin d'être sans pouvoir dans les décisions budgétaires.

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BUSINESS ANGEL
Entrepreneur qui a réussi et qui place une partie de son argent dans des jeunes pousses qu'il conseille.
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Ensemble des facteurs qui définissent le métier d'une entreprise, l'origine de son chiffre d'affaires et de ses résultats et la manière dont elle peut les accroître.
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Bruit autour d'une entreprise (ou d'une personne) qui accroît son autorité.

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