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C

C3S : Contribution sociale de solidarité à la charge des sociétés
CA : Chiffre d'affaires
CA : Conseil d'administration (d'une société anonyme)
CAB : Civil aeronautics board
CAC : Cotation assistée en continu
CAD : Dollar canadien
CAD : Comité d'aide au développement
CADES : Caisse d'amortissement de la dette sociale
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CAE : Conseil d'analyse économique
Ce conseil d'analyse économique, créé par Lionel Jospin, est formé par de nombreux économistes français. Ils sont, tour à tour, chargés d'une étude sur un sujet qui préoccupe le gouvernement. Leur rapport est publié, avec des commentaires, par la Documentation française. Ils sont disponibles sur le site de cette institution.
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CAEM : Conseil d'assistance économique mutuelle qui comprenait l'ex-URSS et les PECO
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CAF : Caisse d'allocations familiales, www.caf.fr
CAF : capacité d'autofinancement
CAF : Coût, assurance et fret, un des incoterms utilisés dans les échanges internationaux. Une X° CAF signifie que la marchandise est livrée, aux risques de l'exportateur, jusqu'à la frontière de l'importateur. Une M° CAF est une marchandise dont la propriété ne change que lors du passage à la frontière
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CAISSE D'ÉMISSION
Il s'agit d'un organisme auquel est confié l'émission d'une monnaie nationale (billets, pièces). Son rôle est d'imprimer de la monnaie sans bénéficier des pouvoirs monétaires qui sont ceux d'une banque centrale.
Son activité est encadrée par trois règles /

1.-- un taux de change absolument fixe par rapport à une monnaie de référence (le dollar ou l'euro) ;
2.-- une contrainte de libre convertibilité totale, c'est-à-dire une absence de contrôle des changes ;
3.-- une obligation de conserver en contrepartie de la monnaie émise un volume de réserves au moins égal à 100 % de la masse monétaire ainsi créée.

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CALCUL ÉCONOMIQUE
Il s'agit de méthodes de calcul d'un critère de rentabilité fondé sur la recherche du profit maximum. Ce critère de rentabilité est utilisé essentiellement dans la détermination d'un niveau optimum de production et comme critère de choix des investissements.

DÉTERMINATION D'UN NIVEAU OPTIMUM DE PRODUCTION. Le calcul économique montre que le niveau de production est optimum lorsque le profit marginal (positif mais décroissant) devient nul, c'est-à-dire lorsque le coût marginal (positif et croissant) devient égal à la recette marginale.

CRITÈRE DE CHOIX DES INVESTISSEMENTS. Pour choisir entre plusieurs variantes d'investissement, on calculera les échéanciers de recettes nettes actualisées attendues pour chaque type d'investissement.

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CAMAVIC : Caisse mutuelle d'assurance vieillesse des cultes

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CAMÉRALISME

Le "caméralisme" (de kamer, " la chambre " en allemand qui désigne la salle de réunion des hauts fonctionnaires) est une fente théorique du XVIIIème siècle qui s'oppose à celle du libéralisme d'Adam Smith. ). Ce caméralisme trouve son théoricien le plus achevé en VON JUSTI.

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CANCAVA : Caisse autonome nationale de compensation d'assurance vieillesse artisanale

CAP : Certificat d'aptitude professionnelle

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CAPITAL
C'est un facteur de production qui, combiné au facteur travail, permet de créer des extrants, c'est-à-dire des biens et des services. C'est l'ensemble des moyens matériels de production qui se décomposent en capital fixe (machines, équipements, bâtiments) et capital circulant.

La notion de capital peut revêtir plusieurs significations :

une signification financière, le capital correspond à une somme d'argent placée sous forme de prêts ou de titres (actions, obligations) donnant lieu à rémunération (intérêts, dividendes).
en comptabilité le capital désigne aussi l'ensemble des ressources stables qui ont permis de financer l'actif du bilan (capitaux propres, amortissements, provisions, dettes financières).
une signification économique : le capital "technique" est constitué par l'ensemble des moyens matériels et immatériels qui permettent à l'entreprise de fonctionner; en comptabilité, on le retrouve à l'actif du bilan, il comprend le capital fixe (brevets, immeubles, machines, matériel) et le capital circulant (stocks).
pour Böhm-Bawerck, il s'agit d'un détour de production qui permet d'accroître la productivité du facteur travail
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CAPITAL CIRCULANT
Cette notion a été introduite par les économistes classiques dont Adam SMITH. Par ce terme, ils désignaient l'ensemble des éléments du capital technique ou productif (consommés, incorporés ou non dans les biens), dans le cycle de production (matières premières, énergie, fournitures, accessoires).

En comptabilité privée, on parle de capitaux circulants ou d'actifs circulants pour désigner l'ensemble des valeurs d'exploitation réalisables et disponibles.

En comptabilité nationale, cette notion n'existe pas et prend le nom de consommations intermédiaires.

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CAPITAL FINANCIER
Placements réalisés par une entreprise dans d'autres entreprises ou dans d'autres secteurs.

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CAPITAL FIXE OU TECHNIQUE
Moyens de production utilisés de façon récurrente et durable dans le processus de fabrication : bâtiments, outillages, bureaux, terrains, c'est-à-dire l'ensemble des biens durables d'une entreprise. Pour Eugen BÖHM-BAWERK, "Le capital technique est l'ensemble des biens indirects ou intermédiaires qui, à travers des détours de production féconds, et moyennant une dépense de temps, ont la vertu de rendre plus productif le travail." dans Théorie positive du capital.
Le terme capital fixe est utilisé en comptabilité nationale (confer FBCF ou FNCF). La FBCF (Formation Brute de Capital Fixe) correspond à l'acquisition de nouveaux biens durables utilisés dans le processus de production. Le capital fixe est un stock et la Formation Brute de Capital est un flux.

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CAPITAL HUMAIN
Concept introduit par les théoriciens libéraux Gary BECKER et Theodore SCHULTZ dans les années soixante.

Ensemble des connaissances scolaires et professionnelles (" apprentissage par la pratique ") qui confère des capacités économiquement productives à un individu.
L'éducation et la formation professionnelle accroissent la productivité du travail, c'est pourquoi BECKER les nomme CAPITAL HUMAIN, un capital qui peut être développé par des investissements dont cet économiste affirme qu'ils ont une excellente rentabilité.
Par ailleurs, Becker considère les investissements en capital humain comme un détour de production, ils expliqueraient les différences de rémunération entre les individus.

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CAPITAL RISQUE
Ce capital est investi en fonds propres des sociétés par des capital-risqueurs qui pensent que les sociétés sélectionnées possèdent de fortes possibilités de croissance(start-up).
Ce capital émane de personnes physiques ou morales. Des dispositions fiscales en favorisent le développement.

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CAPITAL SOCIAL
1.-- Ensemble des capitaux apportés par les propriétaires d'une entreprise. Dans une SA, les actionnaires, contre leurs apports, reçoivent des actions, dans les SARL, il s'agit de parts sociales.

2.-- Définition de Robert PUTNAM (1993). Il représente les traits caractéristiques de l'organisation de la société, tels que la confiance, les règles admises et les réseaux de relations qui peuvent, en facilitant la coordination des actions, améliorent l'efficacité de la société.

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CAPITALISATION BOURSIÈRE
Valeur obtenue en multipliant le cours des actions d'un société par le nombre des actions cotées. Exemple : au 30 avril 1999, la société Saint-Gobain comptait 90 295 788 actions. Au cours de 166,80 euros, la capitalisation boursière de cette entreprise s'élevait à 15 milliards d'euros.

Ce terme s'emploie aussi pour une place financière.

D'après Jean-Paul BETBÈZE, Direction des études économiques et financières du Crédit lyonnais, dans Le Monde du 14 novembre 2000, "Accroître la valorisation d'acte firme permet d'augmenter sa capacité d'acquisition, de se protéger ou de se vendre au mieux. ". Dans un article de la série "Mécanique de l'économie", il explique.

La valeur d'une société n'est pas celle de sa capitalisation puisqu'il n'est pas sûr, ni que tous les détenteurs de titres voudraient vendre à ce prix ni qu'un nombre suffisant d'acheteurs seraient disponibles pour absorber le volume offert à ce même prix. Il s'agit donc d'une lecture en temps réel, par le marché, des informations sur l'entreprise, qui intègre aussi celles sur le pays, la zone, le secteur, la Bourse dans son ensemble...

Le marché est constamment en train de calculer la valeur des entreprises. Pour ce faire, il ajoute ce qu'il pense de leur devenir normal (la somme actualisée de leurs résultats courants futurs), à ce qu'il en ignore (les options). Les mots ont leur importance. Il s'agit d'abord de pressentir les résultats courants, c'est-à-dire liés à l'activité de l'entreprise, hors éléments exceptionnels, en fonction de la conjoncture générale, du marché, de la concurrence, de la stratégie retenue...
L'entreprise devra donc indiquer au marché, avec toujours plus de précision et de fréquence, ce qu'elle entend faire. Ses choix ne peuvent plus rester longtemps internes ni sans effets tangibles. Le secret et la patience ne sont pas les vertus cardinales des Bourses.

Ces résultats sont ensuite actualisés, c'est-à-dire convertis en monnaie du jour, alors qu'ils vont s'échelonner dans le temps. Le taux d'actualisation dit combien valent aujourd'hui, dans l'esprit des investisseurs 100 euros attendus en 2001, 2002, 2003... Son point de départ est le rendement des obligations publiques, réputé intégrer les risques nationaux (inflation, qualité du management public...), auquel s'ajoutent la prime de risque du secteur et celle de l'entreprise qui incarnent le risque de non-réalisation des prévisions.

À cela, et c'est un élément moins connu, s'ajoutent les valeurs d'option réelles, c'est-à-dire une appréciation des possibilités qui peuvent s'ouvrir aux entreprises, au-delà des résultats courants anticipés et dûment actualisés. Ce sont les possibilités d'entrer dans une activité ou d'en sortir, d'acheter ou d'être acheté... Voilà pourquoi les entreprises parlent constamment aux marchés : de leurs résultats (trimestriels désormais), de ce qu'elles font et feront. Et, si nécessaire, c'est le profit warning d'une évolution inférieure aux attentes. La sanction est aussi immédiate que violente, mais elle vaut bien mieux que le silence ou la mauvaise surprise.

La capitalisation boursière est donc l'estimation en temps réel d'un bien qui n'en pas réellement à vendre, à destination d'acteurs qui ne peuvent ou ne veulent pas, nécessairement, le vendre ou l'acheter. Une mesure assez abstraite en somme, mais qui correspond à une vérité théorique : une entreprise n'est (en général) pas un actif liquide, au sens où elle pourrait être rapidement cédée sans perte de valeur. Et qui renvoie surtout à une réalité financière : dans un univers où la taille des entreprises ne cesse de croître, la croissance se fait relativement plus par échange d'actions que par paiement au comptant. C'est donc tout l'art des stratégies que accroître la valorisation de la firme, l'écart entre sa valeur comptable et sa valeur de marché, pour augmenter sa capacité d'acquisition, se protéger ou se vendre au mieux.

Voilà pourquoi toutes les firmes développent leur rentabilité (le ROE, return on equity, rentabilité de ses fonds propres) et veulent offrir une histoire, un track-record, satisfaisant.
Pour cela, il faut évidemment que les territoires où elles se développent confortent leur rentabilité. Trop de charges et trop peu de croissance ici, et voilà leurs cours de Bourse dépréciés. Ailleurs, voici des groupes puissants, une économie qui accepte plus de flexibilité, qui nourrit même quelques champions nationaux pour se préparer aux mariages de demain, sans dilution de leur valeur.

Car la capitalisation est le prix théorique d'une entreprise dont un connaît aussi, la valeur comptable (l'actif net, actif total moins les dettes). Si celle-ci dépasse l'actif net, il apparaît qu'un euro de telle société vaut plus qu'un euro monétaire, et peut-être plus que celui investi dans une autre société. Le taux de change de l'entreprise apparaît ainsi, et l'on parle d'acquisition currency, par le rapport entre sa capitalisation et sa valeur comptable. Il permet à entreprise mieux valorisée d'en acquérir d'autres par le biais notamment d'OPE, peut-être plus grosses en termes comptables, mais moins appréciées. Voilà pourquoi la nouvelle économie valait tant et pouvait se permettre de racheter des mastodontes de l'ancienne. Voilà pourquoi le cours de Bourse est un souci croissant des dirigeants et, de plus en plus des salariés.

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CAPITALISATION (retraite par)
Dans un système de retraite par capitalisation, chaque actif épargne pour lui-même selon ces choix intertemporels pour se constituer un capital en vue de sa retraite. La rente qu'il percevra alors sera évaluée en fonction des revenus placés et de leur rendement.

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CAPITALISME
Système économique caractérisé par la propriété privée des moyens de production, une régulation assurée par le marché grâce au mécanisme des prix. Ce système accorde une grande importance aux individus, à l'initiative individuelle et à la maximisation par chacun de sa satisfaction.

Il repose sur certains éléments essentiels, notamment le droit de propriété qui confère à son titulaire l'usus, l'abusus et le fructus. C'est-à-dire, le pouvoir d'en user et d'en retirer tout ce qu'il est susceptible de procurer.
Ce droit de propriété permet à un chef d'entreprise d'exploiter ses biens de production, de diriger le personnel (MARX dira de s'approprier la plus-value) et de disposer de sa production.
C'est le mécanisme des prix (cf. WALRAS) qui permet l'adéquation entre la production et la consommation ; le mécanisme du marché réalise l'équilibre entre l'offre et la demande.
Cet économiste français ajoutait qu'une concurrence pure et parfaite existe pour que le mécanisme du marché puisse déterminer l'équilibre sur tous les marchés.

D'après Adam SMITH, tout individu est guidé par la recherche de son intérêt personnel. Le chef d'entreprise qui dispose d'un droit de propriété privée sur les moyens de production retire un revenu, le profit qui est un élément caractéristique du système capitaliste.

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CAPITAUX PROPRES
Ensemble des capitaux apportés par les associés auxquels il convient d'ajouter les réserves et certains autres éléments.

Le taux de retour sur les capitaux propres mesure la rentabilité de ceux-ci. Ce ratio s'obtient en divisant les résultats par les capitaux propres. En américain, ROE, return on equity.

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CAPM : Capital asset pricing model
CAREL : Caisse de retraite des élus locaux
CARMF : Caisse autonome de retraite des médecins français
CARICOM : Caribbean Community, http://www.caricom.org/

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CARRÉ MAGIQUE
Mise en évidence (par KALDOR) des quatre objectifs qui apparaissent comme les plus importants : la croissance économique, le plein emploi, la stabilité des prix et l'équilibre du commerce extérieur. Voir la fiche outil correspondante.

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CARTE DE CRÉDIT
Moyen de paiement (auprès des commerçants qui l'acceptent) et de retrait de billets de banque dans les distributeurs automatiques de billets.

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CARTEL
Le cartel est une forme élaborée d'entente. Il s'agit de constituer un organisme commun chargé de la mise en oeuvre des objectifs poursuivis. C'est un accord passé entre plusieurs entreprises ou plusieurs pays en vue de contrôler le marché. Exemple : les pays de l'OPEP (organisation des pays exportateurs de pétrole) se sont regroupés en vue de réguler les variations du prix du pétrole.
Pour la Commission européenne et pour l'OCDE, il n'y a guère de différence entre cartel et entente.
Il existe des "cartels horizontaux" réunissant des entreprises d'une même branche, et donc théoriquement concurrentes, les "cartels verticaux" associant fournisseurs et distributeurs, ou distributeurs, situés à différents niveaux de la chaîne commerciale entre eux. La Commission de la concurrence en France intervient ainsi régulièrement pour s'opposer à des ententes.
Cartels et ententes peuvent poursuivre différents objectifs : il peut s'agir de fixer les prix de vente, les niveaux de production, de se répartir des marchés, des zones géographiques d'intervention...

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CAUTION
Engagement contractuel d'une personne de répondre financièrement à la place d'une autre personne aux obligations de celle-ci en cas de défaillance.
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CBI : Confederation of the british industrie
CBOE : Chicago board options exchange
CBOT : Chicago board of trade
CBV : Conseil des Bourses de valeurs
CCE : Commission des comunautés européennes
CCFA : Comité des constructeurs français d'automobiles
CCIM : Chambre de commerce et d'industrie de Marseille
CCIP : Chambre de commerce et d'industrie de Paris (finance notamment HEC et ESCP-EAP)
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CCR : Coefficient de capitalisation des résultats.
C'est l'équivalent français du PER (price earning ratio). Pour le mesurer on calcule un quotient. Au numérateur, on met la valeur boursière de l'action et au dénominateur, on place le résultat par action. On obtient donc le nombre d'années requises pour que le bénéfice paie la valeur cotée.
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CDC : Caisse des dépôts et consignations
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CDD (contrat de travail à durée déterminée)
Forme d'emploi précaire ou atypique. Au moment de la signature du contrat, les partis fixent la date de cessation de ce contrat. Celui-ci prend donc fin naturellement.
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CDF : Charbonnages de France
CDI : Contrat de travail à durée indéterminée
CDV : Certificat de droit de vote
CEAC : Conférence européenne de l'aviation civile
CECA : Communauté européenne du charbon et de l'acier
CECEI : Comité des établissements de crédit et des entreprises d'investissment
CEE : Communauté économique européenne
CEFTA : Central european free trade agreement (Accord de libre-échange centre européen) ----------------------------------------
CEI : Communauté des États indépendants, vaine tentative gorbatchévienne de sauver la défunte URSS.

CEL : Compte épargne-logement
CEMAC : Communauté économique et monétaire des Etats de l'Afrique centrale
CEPII : Centre d'études prospectives et d'informations internationales, www.cepii.fr
CEPR : Centre for economic policy research
CEPREMAP : Centre d'études prospectives d'économie et mathématiques appliquées à la planification
CEPS : Centre for european policy studies
CERC : Conseil de l'emploi, des revenus et de la cohésion sociale
CEREN : Centre d'études et de recherches économiques sur l'énergie
CEREQ : Centre d'études et de recherches sur les qualifications
CERI : Centre d'études et de recherches internationales (Pierre HASSNER, philosophe)
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CERTIFICAT DE DÉPÔT
Titres à court terme (voire à moye) émis par les banques pour leur permettre d'emprunter sur le marché monétaire auprès de tous les agents autorisés à intervenir sur ce marché : banque centrale, IFB, IFNB et entreprises (celles-ci peuvent émettre des billets de trésorerie).
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CES : Conseil économique et social
CES : Contrat emploi solidarité
CES : Collège d'enseignement secondaire
CFA : Communauté financière africaine
CFCE : Centre français du commerce extérieur
CFDT : Confédération française démocratique du travail
CFTC : Confédération française des travailleurs chrétiens
CGC : Confédération générale des cadres
CGP : Commissariat général du Plan
CGPME : Confédération générale des petites et moyennes entreprises
CGT : Confédération générale du travail
CGT-FO : Confédération général du travail - Force ouvrière

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CHANGES FIXES ET CHANGES FLOTTANTS
Dans un régime de changes fixes, les cours des monnaies sont fixés les uns par rapport aux autres et, en général, par rapport à un étalon qui peut être l'or, l'argent, soit les deux (bimétallisme, soit encore une devise nationale, par exemple, le dollar américain.

Le système mis en place à Bretton Woods, en 1944 et qui perdura jusqu'en 1974, affectait les monnaies d'une certaine valeur exprimée en dollar américain. Celui-ci avait une valeur en or. Les pays qui partcipaient à cet accord devaient maintenir des parités stables entre leur monnaie et les autres devises. Ils avaient donc l'obligation d'intervenir pour défendre la parité de leur monnaie.

Pour les détenteurs de devises autres que le dollar, il fallait une double conversion pour obtenir de l'or auprès de la banque centrale américaine. 1- Conversion de la devise en dollar. 2- Conversion du dollar en or sur la base du taux fixe défini par les participants au mécanisme de change.

La pérennité de ce système dépendait donc du stock d'or américain détenu par la Federal Reserve Board dans ses caves de fort Knox.

En 1971, le déficit de la balance des opérations courantes américaine était devenu tel que les États-Unis ne pouvaient plus, même en théorie, assurer la convertibilité du dollar en or à tous les détenteurs extérieurs de dollars. C'est Richard NIXON qui a suspendu la convertibilité du dollar en or le 15 août 1971. De fait, les autorités américaines ont confié au marché des changes le soin de fixer les parités entre le dollar et les autres devises convertibles.

C'est le système des changes flottants que l'on connaît depuis. Le cours d'une monnaie varie en fonction de l'offre et de la demande de cette monnaie sur le marché des changes. La banque centrale a la possibilité, mais pas l'obligation, d'intervenir pour régulariser les fluctuations engendrées sur sa monnaie par les diverses opérations sur le marché des changes.
Si la banque centrale estime que la hausse ou la baisse de la monnaie est exagérée, elle peut faire varier les taux d'intérêt, elle peut acheter ou vendre sa propre monnaie et, enfin, elle peut s'entendre avec les autres banques centrales pour coordonner leurs interventions et en accroître l'efficacité.

Notons que l'euro est une monnaie qui flotte par rapport aux autres devises.

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CHAEBOL : Conglomérat en coréen
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CHARGES SOCIALES
Ensemble des cotisations pesant sur les salaires (cotisations patronales et salariales) ainsi que celles pesant sur l'ensemble des revenus (CSG, contribution sociale généralisée).
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CHAT
Il faut traduire ce mot américain par un mot marseillais pour désigner un site internet sur lequel les internautes peuvent "tchacher".
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CHÈQUE
Autre moyen de paiement très utilisé en France. C'est un écrit par lequel le titulaire d'un compte de dépôt (le tireur) donne l'ordre à son banquier (le tiré qui gère le compte) de payer immédiatement (à vue) une somme déterminée au porteur du titre qui peut être le tireur lui-même ou une personne désignée.
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CHF : Franc suisse
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CHIFFRE D'AFFAIRES
Montant total des ventes de l'entreprise durant un laps de temps déterminé.
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CHOC MACROÉCONOMIQUE
Événement (généralement imprévu) dont l'ampleur a des répercussions sur l'ensemble d'un ou de plusieurs économies nationales : hausse des salaires en France en 1968, en 1982, chocs pétroliers de 1973 et de 1979, contre-choc pétrolier de 1986 et de 1998, krack boursier de 1987, " plan Juppé " en décembre 1995.
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CHOIX ÉCONOMIQUE
Adoption d'une solution visant à obtenir, à partir des ressources rares dont on dispose, le maximum de satisfaction avec le minimum de coût.
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CHÔMAGE
Situation d'une personne (ou d'une partie de la population active) sans emploi, apte au travail et désireuse de travailler, et qui recherche effectivement un emploi rémunéré. Voir population à la recherche d'un emploi (PSERE).

CHÔMAGE AU SENS DU BIT
Pour être chômeur au sens du BIT, il faut remplir quatre conditions :

Être dépourvu d'emploi ;
Être à même de travailler ;
Chercher un travail rémunéré ;
Le rechercher activement.
En France, le chômage BIT est évalué à partir de l'enquête sur l'emploi. Les critères sont traduits ainsi :

Ne pas avoir travaillé pendant la période de référence ;
Être disponible pour travailler dans un délai de 15 jours ;
Chercher un travail salarié ou non salarié ;
Avoir fait un acte de recherche pendant le mois précédent l'enquête.
CHÔMAGE CLASSIQUE
Dans la théorie dite du déséquilibre, chômage accompagné d'un excès de demande sur le marché des biens (les entreprises considèrent qu'il n'est pas rentable d'augmenter leur offre) : le salaire réel est trop élevé ; une baisse du salaire réduirait donc le chômage et la demande de biens, une politique de relance aggraverait la situation.

CHÔMAGE CONJONCTUREL
Chômage résultant d'un ralentissement de l'activité économique dans un secteur ou dans l'ensemble de l'économie.

CHÔMAGE D'ÉQUILIBRE
Taux de chômage qui n'accélère pas l'inflation (Nairu, non accelerating inflation rate of unemployment, en américain) Pour un état donné de la rentabilité des entreprises, il est atteint lorsque la hausse du salaire réel est égal à celle de la productivité du travail. Les conditions dont il dépend montrent qu'il n'a rien de " naturel ".
Très utilisé dans la courbe de Phillips pour montrer en quel point une politique de relance favorable à l'emploi vient buter sur ce chômage d'équilibre et se transforme en inflation.
Pour faire diminuer le chômage d'équilibre, une politique structurelle portant sur la flexibilité du travail et la formation est prônée. pour rendre les individus "employables".

CHÔMAGE FRICTIONNEL
C'est le temps entre deux emplois successifs.

CHÔMAGE INVOLONTAIRE
On doit la distinction entre chômage classique et chômage keynésien à Edmond MALINVAUD. Au salaire courant, des travailleurs accepteraient de travailler mais ils ne trouvent pas de demandeurs de travail.
Les prix sur le marché des biens et services sont trop élevés et les salaires trop faibles. La demande est insuffisante et les entreprises licencient la main d'oeuvre excédentaire.

CHÔMAGE STRUCTUREL
Ce chômage d'inadéquation résulte d'un écart entre la structure de l'offre et la structure de la demande.
Le taux de chômage structurel prend en compte le coût des mesures en faveur de l'emploi. Il est atteint lorsqu'il devient plus onéreux de faire baisser le chômage que de rémunérer les chômeurs. En effet, les qualifications des chômeurs ne correspondent pas aux besoins des entreprises, il faut donc les adapter professionnellement pour les rendre "employables". Dans cet esprit, on comprend bien que les innovations, la productivité, les changements quand ils génèrent du chômage s'accompagnent dans le même temps d'une augmentation du chômage structurel.

CHÔMAGE TECHNIQUE
Chômage résultant d'une inactivité forcée d'une entreprise pour des raisons exceptionnelles (incendies, blocages de l'activité).

CHÔMAGE TECHNOLOGIQUE
Chômage résultant du progrès technique et de la difficulté d'adaptation à la modernisation des entreprises.

CHÔMAGE VOLONTAIRE
Chômage qui résulte de la situation dans laquelle des individus refusent du travail car ils jugent que le salaire d'équilibre qui leur est proposé est insuffisant.
Il y a une demande de travail de la part des entreprises, mais elle ne trouve pas d'offreur de travail au salaire proposé. Pour les NC, le salaire minimum, le droit du travail et les conventions collectives favorisent ce type de chômage.

CHÔMAGE WICKSELLIEN
Chômage dû, d'après WICKSELL, à des taux d'intérêt réels trop élevés.

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CIE : Contrat initiative emploi
CIF : Cost, insurance, freight. En français, CAF, coût, assurance et frêt
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CIG : Conférence intergouvernementale dans le cadre de l'UE. Prépare les traités sur lesquels l'accord des différents pays membres doit se faire.
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CIO : Comité interntional olympic, www.olympic.org
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CIRCUIT ÉCONOMIQUE
Schéma permettant de représenter synthétiquement l'ensemble des activités économiques qui se réalisent entre des agents économiques et de mettre en évidence les différents flux qu'elles génèrent.
Cette circulation de flux de biens et services (flux réels) et de flux monétaires peut être représentée sous forme de circuit.
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CIRDI : Centre international pour le réglement des différends relatifs aux investissements (Banque mondiale)
CISL : Confédération internationale des syndicats libres
CITEPA : Centre interprofessionnale technique d'études de la pollution atmosphérique
CJCE : Cour de justice des communautés européennes

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CLASSES SOCIALES
Concept forgé par Karl MARX pour désigner des groupes sociaux plus ou moins homogènes caractérisés par des conditions matérielles de travail (et d'existence) et par un style de vie qui leur est proche.
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CLICK AND MORTAR
Sert à désigner une entreprise qui a des activités dans les TIC et dans des secteurs plus traditionnels de l'économie
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CLO : Collateralized loan obligation
CMAP : Centre de médiation et d'arbitrage de Paris
CME : Chicago mercantile exchange, www.cme.com
CME : Conseil mondial de l'énergie
CMF : Conseil des marchés financiers. Avec la COB, ils ont été fusionné dans l'autorité des marchés financiers (AMF).
CMU : Couverture maladie universelle
CNAF : Caisse nationale d'allocations familiales, www.caf.fr
CNAM : Caisse nationale d'assurance maladie
CNAMTS : Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés
CNAV : Caisse nationale d'assurance-vieillesse
CNAVPL : Caisse autonome d'assurance vieillesse des professions libérales
CNAVTS : Caisse nationale d'assurance vieillesse des travailleurs salariés
CNCA : Caisse nationale de crédit agricole
CNJA : Centre national des jeunes agriculteurs
CNPF : Conseil national du patronat français (depuis 1999, le cnpf est devenu le MEDEF)
CNRACL : Caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales
CNRS : Centre national de la recherche scientifique
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CNUCED
Cette "Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement" a été créée en 1964 sous la pression des pays en voie de développement pour contre-balancer l'influence de l'accord général sur les tarifs et les accords commerciaux (AGÉTAC) ou GATT.
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COB http://www.cob.fr/

La Commission des opérations de bourse est chargée, avec le Conseil des marché financiers (CMF) de surveiller le fonctionnement des marchés financiers situés en France. Il s'agit donc d'une autorité de régulation.
COB et CMF ont été fusionné dans l'autorité des marchés financiers (AMF).
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CODEVI : Compte pour le développement industriel
COE : Centre d'observation économique de la chambre de commerce et d'industrie de Paris (CCIP)
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COEFFICIENT BUDGÉTAIRE
Part d'une dépense de consommation d'un produit particulier, ou d'un ensemble de produits (alimentation, santé, loisirs) par rapport à la consommation totale. Ces coefficients peuvent s'utiliser pour un individu, un groupe homogène d'individus ou pour l'ensemble des ménages.

" Rapport à la dépense totale de la dépense consacrée à un bien ou à un service particulier (ou à une catégorrie de biens ou de services) " Insee

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COEFFICIENT DE CAPITAL
Il mesure le stock de capital nécessaire pour la production. Pour le mesurer, on divise le stock de capital par la production (K / P).

Ce coefficient de capital est différent selon les secteurs et selon les périodes. En France, on l'estime, en moyenne, à 1,7 pour les sociétés dans les années quatre-vingt-dix..

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COEFFICIENT DE PRÉSERVATION
Il établit les chances de rester en vie par rapport à d'autres catégories. Quand il est supérieur à 1, on a plus de chances de rester en vie. Quand il est inférieur à 1, on a moins de chances de rester en vie.

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COEFFICIENT TECHNIQUE
Il se définit par le rapport entre une consommation intermédiaire utilisée et la production totale d'une branche. Exemples : le coefficient technique de la branche agriculture en produits industriels :
Coefficient technique = CI / Production de la branche, où CI représente les consommations intermédiaires de la branche.

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COFACE : Compagnie française d'assurances pour le commerce extérieur
COHABITATION : Couple de deux personnes qui vivent sans être mariés.
COHÉSION SOCIALE : Solidarité entre les membres de la société.
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COLLECTIVISME
Système économique prônant la propriété collective des moyens de production et donnant à l'État le pouvoir de gérer l'ensemble de l'économie nationale au moyen de la planification.

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COLLECTIVITÉ LOCALE
Comprend les communes, les départements et les régions et toutes les subdivisions y afférentes.
Il s'agit d'un groupement politique administré par des autorités élues qui dispose de compétences propres (domaines d'action définis par la loi) sur un territoire déterminé. Les collectivités locales sont juridiquement autonomes.
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COMBINAISON PRODUCTIVE
Choix effectué par le chef d'entreprise d'utiliser une certaine quantité de facteurs : travail (main d'œuvre) et capital (équipement) pour réaliser sa production de biens et/ou de services marchands.

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COMEX : Commodity exchange (New York)
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COMITÉ D'ENTREPRISE
Dans les entreprises qui comptent plus de 50 salariés, le chef d'entreprise doit organiser des élections pour procéder à la désignation des membres du comité d'entreprise.
Ce comité dispose d'un droit de regard sur la gestion de l'entreprise, le chef d'entreprise doit lui communiquer un certain nombre d'informations et le consulter sur plusieurs domaines de la vie de l'entreprise.
En outre, le comité d'entreprise est chargé de gérer les oeuvres sociales.
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COMMISSION
Un des organes de l'Union européeenne qui prépare et propose les décisions pour le conseil des ministres. S'écrit alors avec un C majuscule : Commission.

Une commission est la partie de la rémunération perçue par les commerciaux sur le produit de leurs ventes. On parle aussi de commission de manière plus large pour désigner la rémunération d'un intermédiaire dans la prestation de service (commissions, bancaire, immobilière, commissaire-priseur...).
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COMMUNAUTARIENS
Ils sont hostiles à l'individualisme sur lequel repose la définition rawlsienne de la " justice comme équité ". Le chef de file de ce courant est le fils de Milton FRIEDMAN, David.
Voir mon article sur le libéralisme.
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COMMUNAUTÉ ÉCONOMIQUE EUROPÉENNE (CEE)
Fondée en 1957 entre six pays (France, Allemagne, Italie, Belgique, Pays-Bas et Luxembourg) par les traité de Rome. Son objectif initial était de créer un marché commun en éliminant les droits de douane à l'intérieur de la zone et en instituant un tarif extérieur commun (TEC). De plus, un certain nombre de politiques communes furent mises en place, notamment dans les charbonnages, la sidérurgie et l'agriculture.

Depuis lors, la CEE s'est élargie et compte désormais (2000) quinze pays membres puisque 9 pays l'ont rejointe : Angleterre, Irlande, Espagne, Portugal, Autriche, Grèce, Suède et Danemark.

À la CEE a succédé l'Union européenne depuis 1992.
Un élargissement vers les pays d'Europe de l'est est programmé.
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COMPENSATION
La monnaie centrale fait l'objet de transactions entre les banques commerciales, elle leur permet d'effectuer les paiements interbancaires sous l'égide de la banque centrale puisque toutes les banques commerciale possèdent un compte ouvert auprès de l'Institut d'émission sur lequel figurent des sommes en monnaie centrale.
Le système bancaire hiérarchisé a besoin d'une procédure pour que les banques échangent les dettes et les créances réciproques qu'elles possèdent les unes sur les autres. Il s'agit de la COMPENSATION. Pour régler tous ses soldes interbancaires, il se tient, chaque jour une séance de compensation dans les locaux de la Banque de France de chaque département, séance au cours de laquelle toutes les banques de la place s'échangent leurs créances et leurs dettes en monnaie secondaire (ou monnaie de banque). Certaines banques sont créditrices et elles ne peuvent pas accepter en règlement une monnaie d'une autre banque, elles désirent de la monnaie centrale. Les banques débitrices paieront donc avec de la monnaie banque de France. Pour faciliter ces opérations, les différentes banques possèdent un compte ouvert auprès de l'institut d'émission qui s'analyse comme un compte de dépôt spécifique tenu par la banque des banques au nom des banques de second rang. Pour leurs règlements interbancaires, les banques utilisent ainsi un chéquier banque de France.
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COMPÉTITIVITÉ
Capacité d'une économie ou d'une entreprise à faire face à la concurrence tant nationale qu'étrangère, à défendre ses parts de marché, voire à en gagner.
On distingue deux formes de compétitivité :

Compétitivité prix : c'est l'atout dont dispose une entreprise qui est capable de produire à moindres coûts et de proposer des produits moins chers que ses concurrents.
Compétitivité structurelle ou hors-prix : elle tient aux différences de qualité, de performance, de présentation, d'innovation.
Dans le second cas, on dira que l'entreprise est en position de concurrence monopolistique, c'est-à-dire qu'elle détient un avantage sur son produit par rapport aux autres.
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COMPTABILITÉ NATIONALE
C'est une représentation simplifiée de l'ensemble des informations relatives à l'économie d'une nation. Elle date de l'après guerre, des années 50. Depuis 1976, on parle du système élargi de la comptabilité nationale. Elle a trois fonctions :

Synthèse du passé, c'est-à-dire comptabiliser les échanges pour mieux comprendre le passé.
Réflexion sur l'avenir, c'est-à-dire faire des prévisions économiques (prévisions à court terme ou à long terme, planification).
Comparaison dans le temps et dans l'espace.
En comptabilité nationale, dans les comptes économiques intégrés..., il y a des comptes qui s'enchaînent et qui reflètent les opérations successives de production, de répartition et de dépense.
Il s'agit du compte de Production, du compte d'Exploitation, du compte d'affectation du revenu primaire, du compte d'affectation du revenu secondaire, ...

Ces divers éléments sont calculés pour chaque secteur institutionnel.
La comptabilité nationale dégager, ainsi, les secteurs institutionnels qui ont une capacité de financement et ceux qui ont au contraire un besoin de financement.

Voir mon cours sur la comptabilité nationale en système européen de comptes 1995.

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COMPTE À VUE
C'est le résultat d'un contrat qui lie le titulaire du compte (personne physique, pour les personnes morale on parle d'un compte courant) à un banquier. Le titulaire du compte effectue des dépôts et demande, par divers moyens (chèques, cartes, virements), à la banque d'effectuer leurs ordres de paiement… à vue c'est-à-dire dès qu'elle reçoit l'ordre. Le titulaire du compte peut aussi retirer des espèces auprès de sa banque au guichet ou par l'intermédiaire d'un distributeur automatique.

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COMPTE COURANT
Identique aux comptes à vue, il est réservé aux entreprises. Il permet d'effectuer toutes les opérations bancaires dont l'entreprise a besoin pour son activité: dépôts, paiements, escompte, crédits, change, couverture, découvert, avances...
Les sommes figurant sur le compte sont disponibles à vue, la banque doit exécuter les ordres du client (sous réserve de provision suffisante), elle met à la disposition des entreprises les moyens de paiement nécessaires.
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COMPTE D'ÉPARGNE
Compte bancaire où le client d'une banque client place son épargne, en échange d'une rémunération.
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COMPTE DE RÉSULTAT
Document comptable qui enregistre l'ensemble des charges et des produits d'une entreprise au cours de l'exercice.
Il met en évidence le résultat, un bénéfice ou une perte (= total des produits - total des pertes).
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CONCENTRATION
Processus au cours duquel le nombre d'entreprises d'une branche diminue alors que la production est réalisée par un nombre de plus en plus réduit d'entreprises, celles-ci devenant de plus en plus grandes. On distingue :

la concentration verticale : regroupement d'entreprise à différents stades du processus d'élaboration d'un produit.
la concentration horizontale : regroupement d'entreprise à un même stade du processus d'élaboration d'un produit.
le conglomérat ou concentration conglomérale : regroupement d'entreprises sans lien technique direct entre elles.
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CONCURRENCE

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CONCURRENCE IMPARFAITE
Structure de marché qui ne remplit pas les conditions de la concurrence pure et parfaite.

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CONCURRENCE MONOPOLISTIQUE
Structure de marché comprenant à la fois des éléments de concurrence (grand nombre de vendeurs de produits similaires face à une multitude d'acheteurs) et des éléments de monopole (différenciation du produit). La différenciation des produits confère une diminution de la substituabilité des produits entre eux et contrecarre une des 5 hypothèses de la CPP, celle d'homogénéité des produits. Un produit pour lequel la différenciation est réussie arrive à s'abstraire de la concurrence et le prix peut alors être fixé par l'entreprise (price maker) et non par le marché (price taker).
On doit cette appellation à Madame Joan ROBINSON et à Edward CHAMBERLIN.
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CONCURRENCE PURE ET PARFAITE (CPP)
Modèle théorique qui a un caractère normatif et qui s'applique au marché. Pour les néoclassiques, c'est un "idéal à atteindre". Formalisée par Léon WALRAS, elle repose sur cinq critères :

Atomicité : un grand nombre d'offreurs et de demandeurs de petite taille par rapport au marché.
Homogénéité : les produits sont identiques et substituables.
Fluidité du marché : liberté d'entrée et de sortie sur le marché ; il n'y a donc pas de contraintes institutionnelles.
Transparence du marché : l'information ne peut pas être source de pouvoir sur le marché.
Mobilité des facteurs de production : les agents économiques disposent du travail et du capital
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CONFIANCE
Pour Kenneth ARROW, il s'agit d'une "institution invisible". Elle est indispensable au fonctionnement des marchés dans toute économie d'échange.

Pour Joseph STIGLITZ ("Quand le capitalisme perd la tête", 2004, Fayard, page 83) : "Au fil des ans, je me suis convaincu que l'argument de la confiance est le dernier refuge de ceux qui n'en ont pas d'autre."

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CONTRA-CYCLIQUE
Une politique est dite contra-cyclique quand elle a pour objectif de contrecarrer l'évolution de la conjoncture, elle veut avoir des effets qui empêchent la dégradation de l'activité économique. Par exemple, une politique de baisse des taux d'intérêt de la BCN (ou une augmentation des dépenses publiques) quand la croissance économique est faible et éloignée de son potentiel.

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CONSEIL DES MARCHÉS FINANCIERS (CMF)
Il a été remplacé par l'AMF (autorité des marchés financiers). Le Conseil des marchés financiers confèrait à "l'entreprise de marché" (Euronext Paris SA) le pouvoir de prendre toute décision à caractère général ou individuel utile au bon fonctionnement de son marché.

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CONSOB : Commissione nazionale per le societa e la borsa

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CONSOMMATION

Opération économique consistant en l'utilisation de biens et services pour la satisfaction directe des besoins humains, individuels ou collectifs. On parle souvent de destruction de biens ou de services.

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CONSOMMATION COLLECTIVE
Consommation qui porte sur des services collectifs rendus à titre gratuit ou semi-gratuit par les administrations publiques (APU) et les institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLSM). Ces services collectifs sont produits pour satisfaire les besoins d'une collectivisé d'individus, on y trouve le réseau routier, la justice, l'enseignement public, l'éclairage public...

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CONSOMMATION DE MASSE
Cette expression a été utilisée pour caractériser la période qui commence dans les années 1960. Il s'agissait d'une phase de développement de notre société caractérisée par une large diffusion des biens durables des ménages.

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CONSOMMATION EFFECTIVE DES MÉNAGES
Ensemble des achats de biens et services que les ménages utilisent (dans un laps de temps donné), quelle que soit la manière dont ces achats sont financés.

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CONSOMMATION ÉLARGIE DES MÉNAGES
Somme de la consommation finale (nationale) des ménages et de la partie individualisable de la consommation finale des administrations publiques et privées (déduction faite des paiements partiels effectués par les ménages pour la fourniture de ces services).

Se mesure en comptabilité nationale dans le tableau économique d'ensemble.

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CONSOMMATION ÉTHIQUE (ou citoyenne)
Caractérise des comportements d'achat pour lequel le comblement d'un besoin s'accompagne d'une démarche volontaire qui consiste à privilégier les biens et les services respectueux de l'environnement, des conditions humaines de travail, voire d'une juste rémunération des producteurs. Prendre l'exemple d'Artisans du Monde ou des produits vendus sous le label Havelaard (le café par exemple).

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CONSOMMATION FINALE DES ADMINISTRATIONS
Valeur des services non marchands produits par les administrations publiques et privées, déduction faite des paiements partiels effectués par les ménages pour la fourniture de ces services.

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CONSOMMATION FINALE DES MÉNAGES
" Elle représente la valeur des biens et des services, marchands et non marchands, utilisés pour la satisfaction directe des besoins humains, individuels " (Insee).

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CONSOMMATION FINALE
Valeur des biens et des services marchands et non marchands utilisés pour la satisfaction directe des besoins humains individuels. En comptabilité nationale, on distingue la consommation effective des ménages, des administrations publiques et des ISBLSM, la formation brute de capital (FBCF plus les variations de stock).

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CONSOMMATION INDIVIDUELLE
Consommation privée qui correspond à l'ensemble des biens et des services achetés individuellement par les ménages pour satisfaire des besoins économiques.

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CONSOMMATION INTERMÉDIAIRE
Consommation, par des entreprises productives, de biens et de services nécessaires à leur production. Ces biens et ces services sont soit détruits au cours du processus de production, soit incorporés aux produits finis. Ce sont en général des matières premières. Exemples : bois, matériel plastique, peinture, énergie, téléphone.

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CONSOMMATION MARCHANDE
Utilisation d'un bien ou d'un service acheté sur un marché ou susceptible de l'être.

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CONSOMMATION MATÉRIELLE ou CONSOMMATION IMMATÉRIELLE
Une consommation matérielle est la consommation d'un bien alors qu'une consommation immatérielle correspond à la consommation d'un service.

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CONSOMMATION NON MARCHANDE
Utilisation d'un bien ou d'un service qui ne s'échange pas sur un marché et dont le prix est inférieur au coût de production, voire nul.
Cette consommation est financée partiellement ou totalement par les prélèvements obligatoires opérées par les administrations publiques.

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"CONSOMMATION PERMANENTE"
Milton Friedman assimile en pratique la consommation effective à la consommation permanente. Il considère que seuls la consommation et le revenu permanent sont en relation stable :
C = kYP où k est la propension à consommer le revenu permanent.

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CONSOMMATION SOCIALISÉE

Ensemble des consommations des ménages prises en charge par la collectivité. Elle est égale à la consommation finale individualisée des administrations plus le montant des transferts (ou prestations) en nature.

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CONSOMMATIONS COLLECTIVES
Besoins d'une collectivité de personnes assurés par la fourniture d'un service collectif gratuit ou dont le prix de vente est inférieur à la moitié du coût de revient.

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CONSUMÉRISME : Organisation des consommateurs dans le cadre d'associations qui ont pour objectif de défendre leurs intérêts.

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CONTRAT DE TRAVAIL
Contrat passé entre un salarié et un employeur, l'un fournit sa force de travail, l'autre versant, en contrepartie, un salaire.
Un lien de subordination caractérise ce contrat.

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CONTRE-CULTURE : Ensemble des valeurs, normes, comportements propres à un groupe au sein d'une société dont il s'oppose à la culture.

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CONTREPARTIES DE LA MASSE MONÉTAIRE (M3)

Sources potentielles de la création (ou de la destruction) monétaire d'origines externe et interne. Les principales contreparties sont l'extérieur (créances nettes sur l'extérieur) et le crédit interne (créances sur l'État et créances sur l'économie).

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CONTRIBUTION SOCIALE GÉNÉRALISÉE (CSG)
La contribution sociale généralisée a été instituée par la loi de finances pour 1991 au taux de 1,1 % sur l'ensemble des revenus d'activité et sur les revenus de remplacement perçus à compter du 1er juillet 1991, sur les revenus du patrimoine et les produits de placement. Le taux de la CSG a été porté à 2,4 % à compter du 1er juillet 1993. Enfin, une deuxième tranche, déductible des revenus a été créée par le gouvernement Juppé au taux 5,1 %.

1.- Les règles relatives aux salaires et revenus de remplacement

a.- L'assiette de la CSG

La contribution sociale généralisée est assise sur le montant brut des traitements, indemnités, salaires et leurs accessoires, y compris les avantages en nature, allocations de chômage supérieures au SMIC, sur les pensions de retraite et d'invalidité, les indemnités journalières d'assurance-maladie sauf maladies longues et coûteuses.

Sur le montant brut des traitements, indemnités, émoluments, salaires, des revenus tirés de l'activité d'artistes-auteurs et des allocations de chômage, il est opéré une réduction représentative de frais professionnels forfaitairement fixée à 5 % de ce montant. En contrepartie les abattements spécifiques à certaines professions ne s'appliquent pas.

Par ailleurs, sont soumises à la CSG les sommes versées au titre de l'intéressement, de la participation et des plans d'épargne d'entreprise.

b.- Quelques exonérations sont prévues

Pour les personnes non imposables, les allocations de chômage et de préretraite, les pensions de retraite et d'invalidité sont exonérées.

Sont exonérés d'office : les avantages de vieillesse ou d'invalidité non contributifs soumis à condition de ressources, les prestations familiales et d'aide ou assistance sociale, l'allocation-logement et l'APL, les indemnités journalières de maternité, les salaires des apprentis, les indemnités des stagiaires de la formation professionnelle qui ne paient pas de cotisations sociales.

c- Obligations des employeurs

Les employeurs doivent retenir le montant de la CSG lors de chaque paie sur les salaires versés et le transmettre à l'URSSAF en même temps que les autres cotisations de sécurité sociale. Cette retenue doit figurer sur les bulletins de paie.

2.- Les règles relatives aux revenus d'activité des non-salariés

Sont soumis à la CSG :

les revenus professionnels des employeurs et des travailleurs indépendants, les BNC et les BIC. La contribution est, à titre provisionnel, assise sur le revenu de l'avant-dernière année précédant celle au titre de laquelle elle est due (en 1994, l'assiette sera composée des revenus de 1993), revalorisé du pourcentage de hausse des prix.
les revenus professionnels non salariaux agricoles. Les revenus pris en compte sont constitués par la moyenne des revenus se rapportant aux trois années antérieures à l'année précédant celle au titre de laquelle elle est due.
3.- Les règles relatives aux revenus du patrimoine et aux produits de placement

La contribution sociale généralisée est prélevée sur :

les revenus du patrimoine (pour 1994, ceux de l'année 1993), c'est-à-dire les revenus fonciers, les rentes viagères, les revenus de capitaux mobiliers, les plus-values de cession, et tous les autres revenus qui n'ont pas été assujettis à la contribution au titre d'une activité professionnelle.
les produits de placement soumis à prélèvement libératoire des personnes physiques fiscalement domiciliées en France.
Sont toutefois exonérés les revenus de l'épargne populaire : livret A, livret bleu (CM), CODEVI, PEP (après huit ans)...

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CONTRÔLE DES CHANGES
Consiste, pour un gouvernement, à interdire la sortie des capitaux du pays sans autorisation administrative, en vue de défendre la valeur de la monnaie.

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CONTRÔLE DES PRIX
Le contrôle des prix est une mesure administrative qui interdît aux producteurs et aux distributeurs de modifier leurs prix librement.
NB : En France, cette pratique a été officiellement abandonnée en 1978 (gouvernement Barre). Mais elle a continué à être ponctuellement utilisé sous la forme de blocages de prix partiels, mesures concentrés sur quelques secteurs d'activité et d'une durée de trois à six mois. C'est l'ordonnance Balladur de 1986 qui a définitivement libéré tous les prix (sauf exceptions). Depuis lors, la liberté des prix est la règle.
Pour les économistes, cette mesure n'est utile qu'en cas d'inflation auto-alimentée elle peut alors servir à casser les anticipations d'inflation des agents économiques. En revanche, elle ne s'attaque pas aux causes de la hausse des prix, et n'empêche en aucun cas producteurs et distributeurs de rattraper le temps perdu dès le retour à la liberté des prix. Pour cette raison, la France a fait le choix de la " désinflation compétitive " à partir de 1984. Grâce à la désindexation des salaires sur les prix (souci de maîtriser les coûts de production des entreprises), grâce à une politique du franc fort et par la surveillance de l'équilibre budgétaire, la France a obtenu alors une inflation durablement inférieure à celle de ses voisins. Notre pays a donc réussi à rendre les produits fabriqués sur le sol national plus attractifs.

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CONVENTION COLLECTIVE
Accord passé entre un employeur et un ou plusieurs syndicats représentatifs de salariés, relatif aux conditions de travail (conditions d'embauche, de rémunération, horaires, classification des emplois...).
Cet accord, qui ne doit apporter que des améliorations par rapport à la loi, s'applique à tous les salariés, syndiqués ou non. Cet accord pour être valide doit être signé par au moins un syndicat représentatif, qu'il soit majoritaire ou non.

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CONVERTIBILITÉ
Possibilité d'échanger librement une monnaie contre d'autres monnaies.

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CONTRAINTES DE PERFORMANCES (Commerce international). TRIMs en américain
Il s'agissait des contraintes que l'investisseur étranger devait s'engager à respecter lorsqu'il investissait dans un pays étranger. On y trouvait notamment :

compensation partielle ou totale des importations des filiales par des exportations (quelque fois en nature);
accroissement progressif de la valeur ajoutée locale par des mesures d'intégration, ce qui revenait à obliger les filiales des FMN à acheter aux entreprises locales (matières premières, produits semi-finis, produits finis, services) dans un but de favoriser le développement du pays d'accueil ;
programmes de transfert de technologie et de formation de la main d'œuvre locale.
Combattues par le GATT, puis par l'OMC. Elles justifiaient, aux yeux de l'OCDE, l'accord multilatéral sur l'investissement (AMI) abandonné en 1998, mais intégré peu à peu dans les traités bilatéraux et par les modifications des législations sur l'investissement.

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COOKIE
Logiciel mouchard qui informe les sites marchands des pages visitées et/ou de la durée de connexion des internautes.

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CORRUPTION
La mondialisation accroît les risques liés à la criminalité internationale. Avec les progrès de la technologie informatique, les capacités d'action des organisations criminelles se renforcent et prennent la forme de "réseaux" présents dans toute activité susceptible de rapporter de l'argent.
En l'an 2000, le blanchiment d'argent représenterait 1 000 milliards d'euros dans le monde, dont 300 milliards à 500 milliards proviennent du narcotrafic. L'espionnage industriel représente un coût de 300 milliards de dollars par an pour les seules compagnies américaines. En outre, quelque 700 000 femmes et enfants font l'objet de traites d'un pays à l'autre.

Le 15 décembre 2000, 124 pays, sous l'égide de l'ONU, se sont engagés :
Incriminer la participation à un groupe criminel organisé, le blanchiment d'argent, la corruption et l'entrave au bon fonctionnement de la justice.
Prendre des mesures pour établir la responsabilité des entreprises lorsqu'elles sont impliquées dans des activités relevant de la criminalité organisée.
Prendre des "mesures énergiques" contre le blanchiment de l'argent et le produit du crime.
Hâter l'extradition et en élargir les conditions d'application.
Assurer la protection des témoins contre les organisations criminelles.
Resserrer les liens de coopération en vue de rechercher et de poursuivre les suspects.
Mettre les ressources à la disposition des pays qui auraient besoin qu'on les aide à lutter contre la criminalité transnationale organisée.

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COTATION
Terme boursier. La cotation résulte d'une confrontation des ordres de vente et d'achat pour arriver à un cours d'équilibre.

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COTISATIONS SOCIALES
Prélèvements obligatoires assis sur les salaires, payées par les salariés (cotisations sociales salariales) et par les employeurs (cotisations patronales) aux organismes de protection sociale, en vue de financer un ou plusieurs risques couverts par ces organismes : la maladie, le chômage, la vieillesse et de participer aux charges familiales.

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COUPON
Intérêt versé au souscripteur d'une obligation.

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COURBE D'INDIFFÉRENCE
Notion que l'on doit à Vilfredo PARETO et à Francis EDGEWORTH.

Elle représente les différentes combinaisons de produits qui procurent au consommateur la même utilité totale, le même niveau de satisfaction globale. Pour choisir parmi ces diverses combinaisons, l'individu doit intégrer sa contrainte de budget, c'est-à-dire toutes les combinaisons de produits que son budget lui permet d'acquérir. C'est au point de tangence entre la courbe d'indifférence et la droite budgétaire qu'il trouvera la combinaison optimale.

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COURBE DE BEVERIDGE
Elle met en relation inverse le taux de chômage et le taux d'emplois vacants.
Cette relation observée entre offres et demandes d'emplois s'est détériorée en Europe, et pas aux États-Unis. Pourquoi, depuis les années 70, le taux de chômage s'est-il accru de dix points en France comme en Europe, alors qu'il est revenu aux États-Unis à sa (faible) valeur initiale ? Pour répondre à cette question, H. Sneessens (1995) se focalise sur la France et distingue les travailleurs en emploi (insiders), qui sont bien protégés, des travailleurs au chômage (outsiders), qui le sont beaucoup moins : les chômeurs de longue durée sont de moins en moins employables et souffrent d'un effet d'éviction au bénéfice des qualifiés. En outre, à cause du contenu croissant de technologie dans les emplois moins qualifiés, du déclin relatif du secteur industriel, et de la mondialisation de l'économie, le nombre de chômeurs moins qualifiés s'accroît.

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COURBE DE LAFFER
Au-delà d'un certain taux d'imposition, les recettes de l'organisme qui lève l'impôt diminuent. Cette courbe prendrait la forme d'une cloche avec le taux d'imposition en abscisse et le rendement de l'impôt en ordonnée.
Voir mon cours sur le libéralisme.

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COURBE EN J
Les effets d'une dévaluation ne produisent pas instantanément tous leurs effets. Dans un premier temps la hausse du prix des importations a peu d'effet sur leur volume, il s'en suit une augmentation de la valeur des M°. Dans le même temps, les exportateurs, lors d'une dévaluation, ne répercutent pas l'intégralité de la perte de valeur de la monnaie nationale dans leurs prix, ils préfèrent, souvent, en tout ou partie, reconstituer leurs marges bénéficiaires. Mais, au fur et à mesure que les agents prennent compte, ici, de l'augmentation du prix des importations, et là-bas, de la diminution du prix des exportations. Ils modifient alors leurs comportements et les effets théoriques de dévaluation peuvent alors jouer. Les économistes appellent cela la courbe en J.

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COURS FORCÉ D'UNE MONNAIE
Le cours forcé d'une monnaie résulte d’une décision de l’État dispensant l’institut d’Émission de rembourser les billets en or. Ainsi, la banque centrale peut déconnecter la masse monétaire du stock d'or qu'elle détient ; elle retrouve davantage de liberté dans la conduite de sa politique monétaire. C’est l’inverse de la convertibilité interne. C’est, aujourd’hui, la règle pour la totalité des monnaies.

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COURS LÉGAL D'UNE MONNAIE
Le cours légal d'une monnaie lui confère la propriété d’obliger les particuliers de l’accepter comme moyen de paiement.

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COÛT, ASSURANCE ET FRET (CAF)
Condition internationale de vente signifiant que le vendeur doit, outre le paiement des frais et du fret, souscrire une assurance maritime au profit de l'acheteur.
Note : le risque de perte ou de dommage que peut courir la marchandise ainsi que le risque de frais supplémentaires entraînés par des événements intervenant après que la marchandise aura été livrée à bord du bateau sont transférés du vendeur à l'acheteur quand la marchandise passe le bastingage au port d'embarquement.

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COÛT D'OPPORTUNITÉ
Toutes les décisions ont un coût d'opportunité parce que tout choix dans un monde de rareté signifie l'abandon d'une autre opportunité.
Le coût d'opportunité représente la valeur du bien ou du service auquel il faut renoncer pour se procurer tel bien ou service. (Friedrich von WIESER)
"Les coûts économiques incluent donc, outre les frais monétaires explicites, des coûts d'opportunité entraînés par les possibilités d'utilisation alternative des ressources." Samuelson et Nordhaus, op.cit.

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COÛT DE TRANSACTION

Les coûts de transaction doivent être pris en compte car ils ne sont pas intrinsèquement des coûts de production. On peut définir les coûts de transaction comme l'ensemble des difficultés de transaction liées à un cadre relationnel donné. O. E. WILLIAMSON utilise la métaphore suivante : " les coûts de transaction sont les frottements de la transaction ". Il convient de distinguer les coûts ex ante, lors de la phase d'élaboration des contrats (coûts de mise en place du contrat, recherche du partenaire, négociations, définition des termes du contrat, etc.), et les coûts ex post lors de la phase d'exécution (surveillance, réparation des défaillances…).

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COÛT DE PRODUCTION
Ensemble des coûts supportés par une entreprise pour créer et distribuer un bien ou un service. Exemples : achat de matières premières, salaires, location de machines, dépenses de communication et de publicité, charges diverses.
Ce coût peut être global ou unitaire, moyen ou marginal.

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COÛT MARGINAL
C'est la variation du coût engendré par la production d'une unité supplémentaire de production, le coût de la dernière unité produite.
Le coût marginal du travail représente la variation du coût total lorsqu'une entreprise embauche un salarié supplémentaire.
Le coût marginal du capital représente la variation du coût total lorsqu'une entreprise utilise une unité supplémentaire de capital.

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COÛT MOYEN ou coût unitaire
Coût pour une unité produite.
Coût moyen = coût total / quantité.

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COÛT SALARIAL
Coût de l'emploi d'un salarié pour une entreprise qui s'obtient par la somme du salaire brut et des charges patronales.

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COÛT FIXE
Coût de production indépendant des quantités produites. Exemple : achat ou location de machine.

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COÛT TOTAL = coût fixe + coût variable

COÛT VARIABLE : Coût de production dépendant des quantités produites. Exemple : matières premières.

CPAM : Caisse primaire d'assurance maladie

CPI : Consumer price index

CPM : Conseil de la politique monétaire

CRBF : Comité de la réglementation bancaire et financière

CRDS : Contribution au remboursement de la dette sociale

CRE : Commission de régulation de l'électricité
CRE : Contrat de retour à l'emploi
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CRÉANCE
Droit en vertu duquel une personne appelée "créancier" peut exiger une somme d'argent à une autre personne appelée "débiteur". Celui-ci a une obligation de rembourser le créancier.

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CRÉATION DE MONNAIE
Opération réalisée par les banques de second rang et par le Trésor, et consistant à créer des moyens de paiement supplémentaires, notamment par l'intermédiaire des crédits accordés aux clients. Ce pouvoir d'accorder des crédits à des tiers et de les transformer en moyens de paiement est détenu, en exclusivité, par les institutions financières et monétaires (IFM).

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CRÉATION DE VALEUR
Il y a deux notions de création de valeur. La première mesure la performance de l'entreprise, on parle de valeur ajoutée économique (economic value added). C'est la différence entre le résultat d'exploitation après impôts et le coût des capitaux employés (les fonds propres plus les dettes)
La deuxième notion indique la création de valeur boursière (market value added). Selon la COB, c'est la différence entre la capitalisation boursière et les capitaux propres augmentés des dettes financières et, le cas échéant, des provisions pour risques et charges.
Sur une courte période, une entreprise peut créer de la valeur boursière mais pas de la valeur économique, comme on l'a vu sur les entreprises internet en 2001. Mais sur longue période, EVA et MVA se rejoignent généralement.

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CRÉATION DE VALEUR POUR L'ACTIONNAIRE
Pour qu'un investissement soit intéressant aux yeux des actionnaires, il faut que la rentabilité des capitaux employés par la société soit supérieure au coût moyen pondéré de ses ressources (capitaux propres et dette). Il y a alors création de valeur.
Lorsqu'elle est inférieure, il y a destruction de valeur.
Bien compris, l'objectif de création de valeur pour l'actionnaire n'est pas poursuivi au détriment de stratégies à long terme.

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CREDEN : Centre de recherche en économie et droit de l'énergie

CREDES : Centre de recherche, d'étude et de documentation en économie de la santé

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CRÉDIT
Opération par laquelle un agent économique (en général une banque ou un organisme financier) prête à un autre agent économique une somme d'argent qui est à rembourser en un temps donné (échéance) et moyennant le paiement d'un intérêt.
Opération au cours de laquelle de la monnaie ou des biens sont remis immédiatement contre l'engagement d'un remboursement ou d'un paiement à effectuer à une date déterminée.
Crédit à court terme : en général, il s'agit d'un crédit dont la durée est inférieure à 2 ans.
Crédit à moyen terme : crédit dont la durée est comprise entre 2 ans et 7 ans.
Crédit à long terme : crédit dont la durée est supérieure à 7 ans.

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CREDOC : Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie

CREF : Complément de retraite de la fonction publique

CRI : Centrale des règlements interbancaires

CRIMINALITÉ : Transgression des normes juridiques qui porte atteinte à la personnalité.

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CRISE
Du grec Krisis, le mot "crise" est d'origine médicale et signifie, pour les médecins de la tradition hippocratique, le moment paroxystique d'une maladie, l'accès aigu ou critique après lequel le cours de la maladie sera différent. C'est donc un moment de discontinuité dans un processus.
La crise de l'adolescent est ainsi un moment de révolte ou de refus que l'adolescent manifeste contre un ordre établi qui, tout ensemble, l'entrave et l'aide à se structurer.
La culture suscite la crise par la remise en cause permanente d'une tradition que l'on critique. Mais la réflexion et la contestation sont l'essence même de la culture. La culture sera en crise lorsque sa perception fait problème, quand on ne parvient plus ni à la définir, ni à la transmettre.

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CROISSANCE ÉCONOMIQUE

Au sens courant du terme, la croissance désigne la variation du produit intérieur brut (PIB), c'est-à-dire de la quantité de richesses produite par un pays au cours d'une période de temps (trimestre, semestre ou année). En ce sens, croissance ne veut pas forcément dire amélioration du bien-être, par exemple, la croissance peut s'accompagner d'un creusement des inégalités. Croissance ne signifie pas nécessairement économie saine, par exemple, une augmentation de la croissance peut s'accompagner par davantge d'inflation ou par un déficit du commerce extérieur. Aussi parle-t-on de "croissance équilibrée" lorsqu'elle satisfait aux conditions du "carré magique" de Kaldor : création d'emplois, faible niveau d'inflation, budget et balance commerciale équilibrées.

Pour Joseph SCHUMPETER, c'est un processus de destruction créatrice "qui révolutionne incessamment de l'intérieur la situation économique en détruisant continuellement ses éléments vieillis et en créant continuellement des éléments neufs."

Pour François PERROUX, elle est l'augmentation poursuivie en longue période des quantités significatives et dont la poursuite implique fondamentalement des modifications des structures économiques : "la croissance est définie par l'accroissement durable d'une unité économique simple ou complexe, réalisé dans les changements de structure et éventuellement des systèmes, et accompagné de progrès économiques variables".

Ce concept lie indissolublement accroissement de dimension et changement de structures ; il exclut l'assimilation de la croissance au progrès. IL englobe quatre groupes de phénomènes :

A accroissement de dimension repérable par des indicateurs de dimension, en particulier le Produit Intérieur Brut.
Changement de structures objectives repérables par certains indicateurs de coefficients structuraux comme profit/produit total ; produit total/capital total, etc.
Changements de systèmes : complexes cohérents ou ensembles d'institutions qui en leurs rapports réciproques conditionnent l'accomplissement des fonctions économiques fondamentales.
Progrès, c'est-à-dire les avancées d'une économie vers un but considéré comme souhaitable. Ces progrès sont repérés par des indicateurs de quantités moyennes (par exemple, le revenu réel moyen), des indicateurs de structures, des groupements de plusieurs indicateurs simples.
Indicateurs : Produit Intérieur Brut, Produit National Brut, population, indicateurs macro-économiques (taux de chômage, inflation, commerce extérieur), PPA (Parité du Pouvoir d'Achat).
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CROISSANCE SOUTENABLE (ou développement durable)
Pour Robert SOLOW, c'est "l'obligation de nous conduire de façon à laisser aux générations futures la possibilité ou l'opportunité d'atteindre le même niveau de bien-être que nous".
Le point de départ du développement durable est la (sur)utilisation des ressources naturelles non réutilisables et les conséquences sur la biosphère. Mais la croissance soutenable, dont l'acte premier fut le rapport MEADOWS pour le Club de Rome en 1970, va plus loin que les aspects environnementaux ; elle pose le problème de la régulation intertemporelle et intergénérationnelle. Elle pose donc un problème plus global, celui des modes de gouvernement à l'échelle planétaire, dans le même temps que de nombreux pays espèrent accéder à la croissance économique et à l'enrichissement.
La croissance durable est donc une question à laquelle aucun économiste ne peut se dérober.

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CROISSANCE RICHE EN EMPLOIS
La croissance s'enrichit en emplois lorsqu'à taux de croissance du PIB, les créations d'emplois deviennent plus nombreuses.
En France, en 2000, on estime qu'il faut un taux de croissance de 1,5 % à 2 % pour stabiliser le taux de chômage.
Au-dessus de ce taux de croissance, le taux de chômage diminue. Au-dessous de ce taux de croissance, le taux de chômage augmente.
Cet enrichissement est passé par des mesures de flexibilisation du travail (temps partiel, CDD, CTT, travail saisonnier) et par des mesures visant à réduire le coût du travail non qualifié.
Il faut noter qu'en parallèle, se sont développés des catégories de travailleurs pauvres touchant un demi-smic et des horaires éclatés favorisant la flexibilité des horaires au détriment des plus démunis (cf insiders-outsiders).

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CSG : Contribution sociale généralisée

CSP-PCS : catégories socioprofessionnelles ou Professions et catégories socioprofessionnelles

Outil de classement des individus à partir du métier, du statut, de la qualification et de la position dans la hiérarchie, et de l'activité économique de l'entreprise de rattachement. La nomenclature en vigueur, depuis 1982, est celle des PCS; elle a remplacé celle des CSP, créée en 1954, dont le terme est cependant toujours employé.

CSU : Coûts salariaux unitaires

CTCI Rév. : Classification type pour le commerce international (3ème version révisée)

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CULTURE
Ce terme présente plusieurs sens.
Au sens usuel, c'est un ensemble de connaissances acquises. C'est une perception individuelle. Exemple : le savoir, l'instruction.
Sens collectif : Ensemble des normes et des valeurs qui caractérisent une société.

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CURRENCY BOARD : Appellation américaine de la caisse d'émission ou caisse monétaire.

CVA : Cash Value Added

CVS : Compte de versement spécial

CVS : Corrigé des variations saisonnières

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CYCLES ÉCONOMIQUES

Un cycle est composé par un ensemble d'années séparées par des maximums (retournement et crise) et des minimums (retournement et reprise).

Il convient de distinguer trois familles de cycles :

Les cycles mis en valeur par Kondratieff qui distingue trois phases à l'intérieur d'un cycle long (50 à 60 ans) : une phase d'expansion (20 ans) ou phase A, une phase de récession primaire, de plateau (10 ans) et une phase de dépression (20 ans) ou phase B. L'indicateur principal de retournement serait le niveau général des prix, inflation et taux d'intérêt faible durant la phase A, déflation et taux d'intérêt élevés durant la phase B.
Kondratieff avait distingué trois cycles depuis 1790.
D'après François-Xavier Chevallier, nous aurions terminé, avec la crise asiatique, le quatrième cycle Kondratieff et nous serions entré dans un cinquième cycle et nous connaîtrions la phase A de ce cycle.
Clément JUGLAR trouve, lui, que l'activité économique est régie par des cycles d'affaires ou " cycles majeurs " d'une durée de 10 ans. Ces cycles comportent quatre phases : expansion, crise, dépression et reprise.
Quant à KITCHIN, il détermine des " cycles mineurs " d'environ 42 mois qui sont liés aux mouvements des stocks, lesquels amplifient les variations conjoncturelles.
Joseph SCHUMPETER combinera ces trois approches et considérera qu'un cycle Kondratieff englobe six cycles Juglar et qu'un cycle Juglar englobe 3 cycles Kitchin.
Les cycles Kondratieff sont le domaine de prédilection des marxistes et des régulationnistes, les cycles majeurs et mineurs des théories NC et keynésienne.

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Cycle de vie

Notion due aux travaux de Franco MODIGLIANI, lequel montra que la consommation d'un individu dépend des ressources totales calculées sur la vie entière. Cette hypothèse permet aussi d'expliquer l'évolution du taux d'épargne: au début de sa vie active, l'individu s'endette, puis épargne; arrivé à l'âge de la retraite, il désépargne. Elle complète la théorie du revenu permanent de FRIEDMAN.

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