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IATA : International Air Transport Association
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IBAN (International Bank Account Number)
Identifiant inyternational des comptes bancaires. En quelque sorte,
un numéro de relevé d'identité bancaire (RIB)
international.
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IBOR : Interbank offered rate
IBRD : International bank for reconstruction and development (Banque
mondiale)
ICANN : Internet corporation for assigned names and numbers, www.icann.org
ICC : Interstate commerce commission
ICSID : International Centre for Settlement of Investment Dispute
(Banque mondiale)
IDA : International development association (Banque mondiale)
IDATE : Institut européen de l'audiovisuel et des télécoms,
www.idate.fr
IDB : Inter-American Development Bank
IDE : Investissement direct étranger
IDESI : Institut pour le développement du secteur informel
IDH : Indicateur de développement humain
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IDIOSYNCRASIE
Robert : disposition personnelle particulière, en général
innée, à réagir à l’action des
agents extérieurs (médecine).
En didactique, tempérament personnel.
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IEG : Industries électriques et gazières
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I.E.I.M. : L’homo œconomicus est quelquefois désigne
par ce sigle qui signifie Individu Évaluateur Inventif
et Maximisateur.
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IEP : Institut d'études politiques
IFC : International finance corporation (Banque mondiale)
IFI : Institutions financières internationales
IFM : Institutions financières monétaires
IFO : Institut für Wirtschaftforschung, www.ifo.de
IFS : International Financial Statistics
IIASA : International institute for applied systems analysis
IIF : Institute of international finance
ILEC : Institut de liaisons et d'études des industries
de consommation
IME : Institut monétaire européen. Il a laissé
la place à la Banque centrale européenne le 1er
janvier 1999.
IMM : International monetary market
IMV : Institut multilatéral de Vienne
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IMPORTATION
Biens et services achetés par des résidents à
des agents non-résidents.
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IMPÔT DIRECT
Impôt proportionnel aux revenus des agents économiques.
Il existe divers impôts directs :
IR (impôt sur le revenu). Cet impôt représente
la seconde ressource derrière la TVA (Taxe sur la Valeur
Ajoutée).
IS (impôt sur les sociétés ou impôt
sur les bénéfices). C'est l'activité des
entreprises qui détermine le niveau de recettes de l'État.
En période de croissance, l'impôt sur les sociétés
est plus important. À l'inverse, un ralentissement de cette
croissance diminue les recettes de l'État.
La CSG et la CRDS.
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IMPÔT INDIRECT
Il est indépendant du niveau de revenu des agents économiques.
Il s'applique de manière uniforme contrairement aux impôts
directs. Il existe divers impôts indirects :
TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée. C'est la principale
recette budgétaire de l'État. On dit que c'est un
impôt sur la consommation, car c'est lors de l'acte de consommer
qu'est payé cet impôt. Les taux de la TVA sont fixés
par le Parlement ; actuellement, ils sont de 20,6 % pour les produits
manufacturés, de 5,5 % pour les produits de première
nécessité (dont l’alimentation) et de 2,2
% pour les produits pharmaceutiques.
TIPP (taxe intérieure sur les produits pétroliers).
C'est le second impôt indirect le plus important pour l'État.
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IMPÔT NÉGATIF
Popularisé en France par Lionel Stoléru ("
Vaincre la pauvreté dans les pays riches " 1974, Flammarion),
et aux États-Unis, par Milton Friedman. On parle de work-fare.
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INACTIF
Personne n'exerçant par une activité rémunérée
et n'en recherchant pas.
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INCOHÉRENCE TEMPORELLE
Définition de Hubert KEMPF (PU à Paris I Panthéon-Sorbonne,
2004)
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INCUBATEUR
Organisme (privé ou public) qui aide de nouvelles entreprises
à démarrer et les accompagne vers la maturité...
et l'autonomie.
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INDICE
Outil statistique qui prend une donnée ou une série
de donnée comme référence, comme base, et
qui permet de faire des comparaisons.
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INDICE DE DÉVELOPPEMENT HUMAIN (IDH)
Cet indice composite, mis au point par Amartya SEN, prend en compte
trois éléments :
- la durée de vie, mesurée d'après l’espérance
de vie à la naissance, le taux de mortalité infantile
et le nombre de médecins par habitants ;
- le niveau d'éducation mesuré par un indicateur
combiant pour deux tiers le taux d’alphabétisation
des adultes et pour un tiers le taux brut de scolarisation combiné
(tous niveaux confondus) ;
- et le niveau de vie, mesuré d'après le PIB réel
par habitant exprimé en parité de pouvoir d'achat.
Il a été retenu par et adopté par le Programme
des Nations unis pour le développement (PNUD) sous l’appellation
d’" indice synthétique du développement
humain ".
Amartya SEN : " Le chiffre lui-même importe peu. Ce
qui compte, c’est de rappeler l’importance de la santé
et de l’éducation à ceux qui ont trop souvent
tendance à l’oublier ".
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INDICE DES PRIX À LA CONSOMMATION (IPC)
C'est un instrument de mesure de la variation des prix des biens
et des services consommés par les ménages. Il s'agit
d'un indice mensuel calculé par l'institut national des
statistiques et des études économiques qui fait
l'objet d'améliorations régulières.
La pondération de chaque poste de dépense est proportionnelle
à la part de ce poste dans la dépense totale de
la population prise comme référence. En France,
les pondérations de l'IPC sont modifiées chaque
année pour tenir compte de l'évolution des goûts
et des comportements des ménages.
Un nouvel indice a été mis en place en janvier
1993, il comporte 265 postes de dépenses qui se réfèrent
à l'ensemble des ménages. Six nouveaux postes y
ont été ajoutées : les transports, aériens,
maritimes et par ambulance, les locations d'autmobile, les services
funéraires et les services vétérinaires.
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INED : Institut national d'études démographiques,
www.ined.fr
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INDIVIDUALISME MÉTHODOLOGIQUE
Courant sociologique duquel Max Weber est à l'origine.
Dans ce modèle sociologique on part de l'individu pour
expliquer des phénomènes sociaux.
Exemple : L'augmentation des prix entraîne une baisse de
la demande. Cette situation s'explique, d'après l'individualisme
méthodologique, par le fait que le consommateur s'efforce
de préserver son pouvoir d'achat. Pour cela il se porte
sur des produits équivalents à prix moindre.
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INÉGALITÉS
Vilfredo PARETO à la fin du 19ème siècle,
fit une découverte étonnante quelle que fut la société
qu'il étudiât, de l'Angleterre industrielle à
la Russie agraire, en passant par l'Italie, la répartition
de la richesse était toujours aussi inégale. Comme
par un principe immuable et naturel, 20 % de la population détenait
toujours 20 % de la fortune.
En octobre 2000, James WOLFHENSON, directeur de la banque mondiale
faisait le même constat : "20 % de la population mondiale
contrôle 80 % de l'économie globale, et en 10 ans,
ces revenus ont doublé, jusqu'à 37 fois supérieurs
à ceux des 20 % situés au bas de l'échelles.
Ces inéquités ne peuvent pas continuer. Il faut
remédier à cette pauvreté avant qu'il ne
soit trop tard. C'est dès à présent qu'il
faut pallier cette cassure sociale."
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INFA : Institut national pour la formation des adultes
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INFLATION
Augmentation plus ou moins rapide, auto-entretenue, cumulative
et durable du niveau des prix.
En 1981, Jacques DELORS (L'économie française) écrivait
"Sans négliger les causes externes de la hausse des
prix (synchronisation des mouvements cycliques des économies
industrielles, crise du SMI, prix des matières premières…),
on peut distinguer comme spécifique de l'inflation française
le fait que ses causes structurelles ont joué un rôle
plus déterminant que dans les autres économie :
il s'agit du mécanisme de fixation des prix par les grandes
firmes, de l'entretien des rigidités empêchant la
transformation des gains de productivité en baisse des
prix, de l'importance des marges du secteur de la distribution
et, de façon générale, des entraves à
la concurrence. À cela s'ajoutaient les concessions sans
cesse octroyées à certains groupes sociaux dont
le comportement électoral était un enjeu stratégique.
L'inflation française apparaît ainsi comme le moyen
utilisé par le système sociopolitique alors régnat
pour résoudre provisoirement ses contradictions, liées
à la concentration du capital, aux résistances au
changement de la part des classes moyennes, et aux rentes de situation
concédées au secteur protégé de l'économie."
Deux ans plus tard, en tant que ministre des finances, il inaugurera
une politique de désindexation des salaires sur les prix
couplée avec un travail sur les anticipations et une profonde
réforme du système bancaire, laissant voir qu'il
avait alors épousé la thèse de Milton FRIEDMAN
selon lequel, "l'inflation est toujours et partout un phénomène
monétaire".
Et de fait l'inflation fut vaincue en ralentissant l'activité
économique (et donc en acceptant l'accroissement du chômage
jusqu'à le rendre structurel) et en modifiant le partage
de la valeur ajoutée au profit du capital. L'indépendance
de la banque de France, en 1993, couronnera cette politique de
contrôle du volume de la monnaie en circulation, allant
jusqu'à le confier à une autorité indépendante
pourvu d'une mission, celle de veiller à ce que l'inflation
ne dépasse plus 2 %. Pari tenu et prorogé avec la
BCE.
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INFLUENCE : Forme de pouvoir fondé sur la persuasion.
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INFORMATION (asymétrie d')
On doit cette importante notion — qui contredit une des
cinq hypothèses du modèle de concurrence pure et
parfaite (CPP) de Léon WALRAS — à Georges
AKERLOF (ÉUA, 1940- ). En 1970, il publie un livre dans
lequel il s’appuie sur l’exemple des voitures d'occasion
: "The market for lemons: quality uncertainety and the market
mechanism". Il y analyse la dynamique de sous-information
d'une des parties d'un contrat). Le vendeur connaît l'état
des voitures, mais l'acheteur non. Il peut ne pas y avoir de transaction,
alors que les deux parties y auraient eu intérêt.
Ce type d'asymétrie d'information trouve un développement
au sein de la théorie de l'agence, dans les rapports entre
mandataires et mandants. [La théorie de l'agence a pour
objet l'étude de la coopération en présence
d'effets externes et d'asymétrie d'information. Il y a
coopération quand un agent a recours au service d'un autre
pour réaliser une opération particulière.
La coordination interindividuelle est alors obtenue dans ce cas
particulier par la passation de contrats entre les deux parties.
L'agent est celui qui décide, qui agit. Ses actions affectent
non seulement son utilité mais aussi celle du cocontractant
qui est le principal. L'accroissement de l'utilité de l'agent
se fait au détriment de celle du principal.]
L'anti-sélection est source d'inefficience, car elle empêche
que se nouent des relations mutuellement bénéfiques.
Cette "défaillance de marché" est un élément
de plus dont disposent les théoriciens néoclassiques
pour expliciter les raisons pour lesquelles l'équilibre
général et auto-régulateur est parfois rompu.
Cette nouvelle approche admet une certaine réhabilitation
du rôle de l'État, dont l'intervention devient source
d'efficience.
Il y a de très nombreux domaines dans lesquels l'asymétrie
d'information est évoquée :
L'asymétrie d'information est une caractéristique
essentielle des marchés financiers. En général,
les emprunteurs ont davantage d'information que les prêteurs
sur la valeur et le risque de leurs projets. Ils peuvent de ce
fait être incités à choisir des investissements
excessivement risqués : si le pari sur l'investissement
est réussi, c'est l'emprunteur qui gagne beaucoup ; si
l'investissement échoue, c'est le prêteur qui perd
tout. Ce phénomène dit d'" aléa moral
" peut expliquer les prises de risques excessives de la part
des emprunteurs mais aussi de celle, inconsciemment, des prêteurs.
En matière de crédit la relation entre la banque
et le client emprunteur est fondée sur l'asymétrie
d'information. Qui êtes-vous ? Que voulez-vous faire ? L'emprunteur
doit donner des explications, mais les donne-t-il entièrement
? Non, il détient des informations que la banque ne connaît
pas. Que fait alors celle-ci ? Elle demande des engagements, des
garanties.
Un banquier qui doit déterminer des conditions de prêts,
peunt en fixant des conditions trop sévères décourager
les emprunteurs à faible risque et sélectionner
les autres dont le risque est plus élevé.
Dans le domaine des assurances, le phénomène de
l'anti-sélection, reposant sur une asymétrie d'information,
se concrétise. On arrive à des situations de blocages,
ou encore d'anti-sélection (sélection adverse) :
en effet, dans le cas assureur-assuré, il se peut que le
premier sélectionne l'individu le plus risqué pour
signer un contrat, car l'assuré potentiel peut avoir caché
de l'information sur son passé de conducteur. En fait,
ce sont les individus les plus "à risque" qui
ont tendance à se sur-assurer, ce qui est défavorable
à l'assureur, à qui il manque des éléments
d'information. Une partie de la théorie des contrats se
propose de déterminer les types de contrats qui permettront
aux deux parties d'avoir accès à l'information.
En matière de fixation de primes d’assurances, si
un assureur fixe un prix non adapté, la prime peut apparaître
trop chère à ceux dont les risques sont les moins
élevés (et qui, de fait, ne s’assurent pas)
et intéressante pour ceux qui présentent le risque.
L’assureur sélectionne ainsi les agents qui présentent
le plus de risques (antisélection ou sélection défavorable).
Quand un contractant cherche un partenaire, il y a souvent asymétrie
d’information. Avant même de contracter, celui qui
candidate (par exemple : à un concours de recrutement,
à un appel d’offre) connaît mieux sa situation
que la partie qui est à l’origine du contrat. Le
risque pour celle-ci est donc d’être trompée
et de ne pas contracter avec le meilleur partenaire. C’est
le risque d'antisélection (ou sélection défavorable,
de l'anglais " adverse selection ") : on ne sélectionne
pas le meilleur candidat, et souvent même, c’est l’inverse.
En économie de la réglementation, une entreprise
ayant à négocier avec les pouvoirs publics un contrat
de fourniture de services publics peut, par exemple, déclarer
ses coûts plus élevés qu’ils ne le sont
réellement afin de négocier l’octroi d’une
subvention avantageuse. Si l’information est ainsi manipulée,
le réglementeur peut ne pas choisir le meilleur agent.
La stratégie pour limiter le risque d'antisélection
(sélection défavorable) est fondée sur l’incitation.
Il s’agit d’inciter le cocontractant mieux informé
à révéler le supplément d’information
qu’il possède contre un paiement compensatoire. Si
le prix offert pour la révélation de la vérité
est supérieur (ou au moins égal) au bénéfice
qu’avait l’agent à mentir, le principal (la
partie qui a le rôle principal qui est le mandataire dans
un contrat de mandat ou l’employeur dans un contrat de travail)
est revenu à une situation d’information symétrique.
L’exemple classique est la théorie du salaire d’efficience
: cette théorie consiste à fixer un niveau de salaire
suffisamment élevé pour se prémunir contre
une faible productivité potentielle du travail (le salarié
doit fournir des efforts). On remarque au passage que cette théorie
renverse la théorie néoclassique qui considère
que les salaires doivent être fixés en fonction de
la productivité. Ici, on fixe d’abord (" ex-ante
") le salaire pour s’assurer d’un niveau de productivité
voulu (le salarié qui ne travaille pas suffisamment s’expose
en cas de rupture de son contrat à la perte d’un
salaire avantageux).
Une entreprise amenée à contracter avec les pouvoirs
publics peut ainsi être incitée à révéler,
contre paiement, ses véritables conditions de productions
et de coûts.
En 1996, William VICKREY (Canada, 1914-1996) et James MIRLESS
(GB, 1936) ont reçu le prix Nobel d'économie "
Pour leurs contributions fondamentales à la théorie
économique des incitations sous information asymétrique
". Leurs travaux permettent d'acquérir une meilleure
compréhension des phénomènes dans de multiples
secteurs (marchés des assurances et du crédit, formes
d'enchères, organisation interne des entreprises, système
fiscal, assurances sociales, questions de concurrence) dans lesquels
l'information est asymétrique ou incomplète. Dès
lors, cette compréhension génère un avantage
qui peut être exploité.
En 2001, George AKERLOF (États-Unis, 1940-), Michael SPENCE
(États-Unis, 1943) et Joseph STIGLITZ, États-Unis,
1943- ) ont reçu le prix Nobel d'économie "Pour
leurs travaux sur les marchés avec asymétrie d'information."
Considérés comme les précurseurs de l'économie
de l'information, leurs travaux permettent de déterminer
comment certains agents économiques détiennent davantage
d'informations que leur contrepartie. Ils ont ainsi jeté
les bases d'une théorie générale permettant
aussi bien l'analyse des places financières contemporaines
que celle des marchés agricoles traditionnels (ou de la
vente des voitures d'occasion : confer les fameux lemons d'Akerlof).
On trouve dans les théories des lauréats à
la fois des éléments utiles pour la microéconomie,
tels que les théories appliquées aux assurances
ou aux banques et des concepts tournés vers la macroéconomie
qui constituent un approfondissement du courant keynésien.
Joseph STIGLITZ s'est fait connaître par ses travaux montrant
comment l'" asymétrie d'information " permet
de prendre de nombreux phénomènes, comme le chômage
ou le rationnement de crédit.
George AKERLOF a notamment appliqué l'asymétrie
d'information à la dette du tiers-monde et aux discriminations
dont sont victimes les minorités au travail.
Michael SPENCE a concentré ses recherches sur les structures
du travail, la fiscalité et la monnaie. Il a travaillé
sur l'"antisélection" qui désigne le comportement
des acteurs économiques disposant d'informations privilégiées
(délits d'initiés, assurés, vendeurs de voitures
d'occasion).
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INMH : Intersyndicale nationale des médecins hospitaliers
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INNOVATION
Nous empruntons à SCHUMPETER le passage suivant :
« Ce concept englobe les cinq cas suivants :
Fabrication d’un bien nouveau, c’est-à-dire
non familier au cercle des consommateurs, ou d’une qualité
nouvelle d’un bien.
Introduction d’une méthode de production nouvelle,
c’est-à-dire pratiquement inconnue de la branche
intéressée.
Ouverture d’un nouveau débouché, c’est-à-dire
d’un marché où jusqu’à présent
la branche intéressée de l’industrie du pays
intéressé n’a pas encore été
introduite, que ce marché ait existé avant ou non.
Conquête d’une nouvelle source de matières
premières ou de produits semi-ouvrés ; à
nouveau, peu importe qu’il faille créer cette source
ou qu’elle ait existé antérieurement, qu’on
l’ait prise en considération ou qu’elle ait
été tenue pour inaccessible.
Réalisation d’une nouvelle organisation, comme la
création d’une situation de monopole ou l’apparition
brusque d’un monopole. »
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INRA : Institut national de la recherche agronomique
INSEE : Institut national de la statistique et des études
économiques, www.insee.fr
INSOLVABLE : Qui n’est pas en état de payer ses dettes.
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INSTITUTION
Ensemble des règles qui forment un système et qui
assure le bon fonctionnement de l'ensemble de ce système.
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INSTITUTIONS FINANCIÈRES
Entreprises assurant le financement de l’économie
en accordant des crédits ; les IF collectent les disponibilités
de certains agents pour les répartir entre d’autres
agents économiques. Les banques sont des IF particulières
puisqu’elles ont le pouvoir de créer de la monnaie
scripturale.
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INTELLIGENCE ÉCONOMIQUE
" L'intelligence économique est l'ensemble des actions
coordonnées de recherche, de traitement et de distribution,
en vue de son exploitation, de l'information utile aux acteurs
économiques. Ces diverses actions sont menées légalement
avec toutes les garanties de protection nécessaires à
la préservation du patrimoine de l'entreprise, dans les
meilleures conditions de qualité, de délai et de
coût...
La notion d'intelligence économique implique l'interaction
entre tous les niveaux de l'activité : depuis la base (internes
à l'entreprise) en passant par des niveaux intermédiaires
(interprofessionnels, locaux) jusqu'aux niveaux nationaux, transnationaux
(groupes multinationaux) ou internationaux (stratégies
d'influence des États-nations)."
Définition issue du Rapport du Commissariat au Plan présidé
par Henri Martre, 1994.
"L'Intelligence économique recouvre toute stratégie
de traitement et d'usage d'information au service de la permanence
et du développement de l'entreprise. Elle met en œuvre
des méthodes et des dispositifs collectifs de communication
pour enrichir la connaissance stratégique de l'entreprise
et la transformer ensuite en capacité. L'intelligence économique
résulte de la qualité des interactions entre le
projet de l'entreprise avec ses environnements utiles et avec
l'incertitude du futur. Son action efficace réduit le temps
nécessaire à l'extraction et au croisement d'informations,
pertinentes pour l'entreprise, à partir du bruit et de
la multitude des sources. L'intelligence économique applique
les principes stratégiques d'économie, qui optimise
l'usage et le rendement des moyens disponibles, et de liberté
qui diversifie les alternatives et les capacités d'anticipation
à partir de la connaissance accumulée et enrichie
en
permanence." Définition de Pierre FAYARD, Directeur
du DESS Intelligence économique et développement
des entreprises à l'Université de Poitiers.
En fait;, il s'agit de veilles (économique, juridique,
commerciale, stratégique, technologique) mises en place
par une entreprise au travers de ses différents spécialistes
(pour créer une valeur ajoutée par rapport à
l'information brute recueillie), l'information est conservée
(Knowledge Management) et utilisée dans le but de pérenniser
l'entreprise. Les actions en résultant peuvent relever
du domaine stratégique comme du domaine opérationnel
(action immédiate, réaction...). En général
tout le monde dans l'entreprise peut-être concerné
par le système d'IE mis en place. L'info se trouve partout
(Internet, conférence, journaux...), il est possible d'utiliser
les logiciels comme Copernic pour automatiser les recherches...
En ce qui concerne la conservation et la diffusion, un intranet
est le plus adapté. L'IE sert aussi pour le lobbying, c'est
le deuxième volet de l'action : diffusion d'informations
en vue d'influencer des décisions extérieures.
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INTÉRÊT
Somme due par un emprunteur à son prêteur en rémunération
du découvert, ou du crédit qu’il a souscrit.
Rémunération d’un placement : obligation,
plan d’épargne, sicav. Voir agios.
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INTERMÉDIATION
Dans ce cadre, le financement est indirect, il est assuré
par des banques qui collectent l'épargne des agents économiques
disposant d'excédents de ressources et octroient des crédits
aux agents économiques qui en ont besoin. Les banques assurent
ainsi une transformation des dépôts à vue
en crédits à court, moyen ou long terme et en assurent,
seules, le risque.
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INTERMÉDIATION FINANCIÈRE
Financement indirect assuré par des intermédiaires
financiers.
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INTERNALISATION
Le chef d'entreprise, lorsqu'il décide d'une opération
quelconque a souvent le choix entre faire cette opération
à l'intérieur de l'entreprise OU de la faire faire
à l'extérieur.
On doit à Ronald COASE l'étude de ce choix entre
INTERNALISER ou EXTERNALISER, mais c'est WILLIAMSON qui lui donnera
sa connotation moderne actuelle.
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INTERNATIONAL PAIEMENT INSTRUCTION (IPI)
Formulaire papier d'ordre de virement dstiné à accompagner
des factures transfrontalières afin d'en faciliter le règlement.
L'IPI, qui rappelle la formule du TIP est préparé
par le bénéficiaire et peut être placé
au bas de la facture qu'il envoie à son débiteur.
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INTERNATIONALISATION
Développement des flux d'exportation et d’importation
de marchandises, de services, de capitaux et d’hommes.
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INVESTISSEMENT
L’investissement, c’est tout ce qui sert à
accroître le capital d’un agent économique
— entreprise, État, collectivité territoriale
ou ménage.
Au sens macroéconomique, l’investissement est un
flux qui vient grossir un stock, le capital. C’est aussi
une prise de risque : qui investit renonce à de l’argent
liquide et l’immobilise pour une certaine durée dans
l’espoir d’en retirer un profit.
En comptabilité nationale, on le mesure à l’aide
de la FBCF.
Toute vente est un désinvestissement.
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INVESTISSEMENT AUTONOME
Cet investissement est indépendant de la demande. Il comprend
:
les investissements liés à l’innovation dont
le lancement des nouveaux produits ;
les investissements publics qui cherchent à accroître
le bien-être collectif.
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INVESTISSEMENT DIRECT
En comptabilité de balance des paiements, on considère
comme un investissement direct, soit une construction d’une
unité de production ou de distribution, soit l’opération
qui consiste à acquérir 10 % au moins du capital
d’une entreprise.
Lorsque l’investissement est réalisé par
un agent français à l’étranger, il
requiert un paiement en devises et il accroît le patrimoine
détenu à l’étranger.
Lorsque l’investissement est réalisé par
un agent étranger en France, il se traduit par une entrée
de devises et il accroît le patrimoine détenu en
France par l’étranger.
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INVESTISSEMENT DE PORTEFEUILLE
Lorsque la prise de participation n’excède pas 10
%, on parle, en termes de balance des paiements d’investissement
de portefeuille.
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INVESTISSEMENT IMMATÉRIEL
Opération consistant, pour une entreprise, à effectuer
des dépenses de formation, de recherche-développement,
d'études de marché, d’acquisitions de logiciels
ou de brevets. Ces investissements contribuent aux résultats
de l'entreprise et ont des effets sur plusieurs années,
ce sont bien des investissements.
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INVESTISSEMENT INDUIT
Ce type d’investissement varie en fonction de la croissance
économique, et en particulier de la demande et des profits.
Il dérive d’un accroissement du revenu national.
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IOPCF : International oil pollution compensation funds
IP : Income protection
IPC : Indice des prix à la consommation
IPCH : Indice des prix à la consommation harmonisé
IPF : Indicateur de la participation des femmes
IPH-1 : Indicateur de la pauvreté pour les pays en développement
IPH-2 : Indicateur de la pauvreté pour les pays industrialisés
en développement
IPO : Initial public offering. Cet acronyme est utilisé
lorsque une société introduit une partie de son
capital en bourse, généralement sur le second marché
ou sur le nouveau marché.
IPPC : Integrated pollution prevention and control
IRES : Institut de recherche économique et sociale
IRPP : Impôt sur le revenu des personnes physiques. Cet
impôt s'appelle aujourd'hui l'impôt sur le revenu
(IR).
IRS : Internal revenue service
IS : Impôt sur les sociétés
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IS / LM
ISBLSM : Institutions sans but lucratif au service des ménages
ISDA : International swap and deritatives association
ISDH : Indicateur sexospécifique du développement
humain
ISF : Impôt de solidarité sur la fortune
ISF : Institut pour la stabilité financière
ISO : International standard organization
ISMA : International securities market association
ISP : Internet service provider, fournisseur d'accès à
internet
ITA : Information technology agreement
ITCF : Institut technique des céréales et des fourrages
IVD : Indemnité viagère de départ
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ISOCOÛT
Une droite d’iso coût est le lieu des différentes
combinaisons de facteurs de production obtenues avec un même
coût de production.