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RAFAD : Recherches et applications de financements alternatifs
pour le développement
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RAMSES. Par cet acronyme (" Rapport annuel mondial sur le
système économique et les stratégies"),
l'IFRI (institut français des relations internationales)
publie annuellement une évaluation de l'évolution
internationale au cours de l'année écoulée,
tant dans les domaines politiques et stratégiques qu'économiques.
À l'adresse internet de l'IFRI : http://www.ifri.org/f/publications/ramses/ramses.htm,
on peut trouver des textes et des documents intéressants.
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RARETÉ : Caractère d’un bien ou d’un
service qui est peu abondant par rapport aux besoins exprimés
par les individus.
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RATIOS : Rapports entre deux valeurs. Ils servent d'indicateurs
économiques.
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RATIO COOKE
La banque des règlements internationaux (BRI) a défini
un ratio de solvabilité pour limiter le risque d’insolvabilité
pour les banques. Ce " ratio Cooke " exige que les établissements
de crédit qui accordent un prêt doivent posséder
8 % du montant de ce prêt sous la forme de fonds propres.
Le ratio Cooke est égal aux fonds propres divisés
par les engagements de la banque. Il doit être supérieur
à 0,08.
Le comité de Bâle doit modifier ses règles
prudentielles avant 2004, actuellement (juillet 2003), les propositions
s’orientent vers une différentiation des risques
en considérant que tous les crédits ne présentent
pas les mêmes risques d’insolvabilité. Les
banques devront mettre en place un système de notation
interne pour couvrir l’ensemble des clients auxquels elles
sont susceptibles d’accorder des crédits. Pourront-elles
confier cette mission à des agences de rating ? Cela peut
paraître souhaitable pour les petites banques. La banque
des règlements internationaux a défini des ratios
prudentiels.
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RATING
Des agences évaluent les entreprises sous l'angle du risque
de non-paiement et leur attribue une note (un rating). À
titre d'exemple, je vous donne une partie de l’échelle
des notes de Standard & Poors.
AAA : l’entreprise ne présente aucun défaut
de paiement,
AA représente une probabilité de défaut
de paiement de 1 % sur une période de 15 ans,
A, une probabilité de 1,8 %,
BBB, une probabilité de 4 %,
B, une probabilité de 28 %.
RCB : Rationalisation des choix budgétaires
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RDB : Revenu disponible brut
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RÉCESSION
Aujourd'hui on considère qu'un pays est entré en
récession lorsque son PIB a diminué pendant deux
trimestres consécutifs.
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RECETTE MARGINALE
Elle mesure l'encaissement supplémentaire induit par la
vente d'une unité supplémentaire.
Exemple : 1 000 voitures sont vendues à 9 000 euros, la
recette totale (RT1) s'élève à 9 000 euros
* 1 000, soit 9 millions d'euros. Si l'entreprise vend une 1001ème
voiture, la recette totale (RT2) sera lors de 9 000 euros * 1
001 = 9 009 000 euros.
La recette marginale est égale à RT2 - RT1, soit
9 009 000 - 9 000 000 = 9 000 euros.
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RECONFIGURATION = REENGENEERING
Il s'agit d'une remise en cause radicale de l’entreprise
pour rendre ses performances aussi bonnes que possible.
La reconfiguration a pour objet de réaliser -- à
court terme -- des gains de productivité et de compétitivité.
Son principe est fondé sur la notion de RUPTURE ; pour
obtenir des progrès spectaculaires, il ne suffit pas de
raccommoder son organisation, il faut carrément la reconstruire.
Comment ? D'une part, en oubliant les frontières classiques
de fonctions et de services ; d'autre part, en adaptant les processus
opérationnels transversaux -- c'est-à-dire les enchaînements
d'activité -- aux besoins du client.
Pourquoi se focaliser sur les processus ? Parce qu'ils constituent
les principaux gisements d'amélioration. Le plus souvent,
leur réalisation implique différents services, selon
un circuit plus ou moins long. D'où des délais et
des coûts en personnel importants. En prônant le recentrage
de l'organisation autour des processus, la reconfiguration concourt
à produire un résultat qui satisfait les besoins
du client.
Une opération de reconfiguration se déroule en
plusieurs étapes :
choix des processus à reconfigurer,
compréhension et description de ces processus,
analyse de la performance en fonction des attentes des clients
ou par comparaison avec les meilleurs (benchmarking) ,
inventaire des dysfonctionnements,
choix du scénario optimal,
Remodelage des processus,
évaluation des conséquences sur l'organisation,
communication et mis en oeuvre des résultats.
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RECOUVREMENT
Actions du créancier pour rentrer en possession des sommes
qui lui sont dues.
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REDISTRIBUTION
Ensemble des opérations réalisées par l’État,
les collectivités publiques et les organismes sociaux ayant
pour objet d’atténuer les inégalités
dans la répartition primaire des revenus réalisée
par les mécanismes du marché.
Des prélèvements obligatoires de diverses natures
sont opérés sur les agents économiques pour
être réaffectés sous forme de prestations
sociales ou de consommations collectives.
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REER : Real effective exchange rate
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RÉÉVALUATION
Dans un système de taux de changes fixes, les autorités
monétaires peuvent décider (librement ou en concertation
dans le cadre d'un système monétaire) de changer
le taux de change de leur monnaie. Quand ils désirent l'apprécier,
on parle de réévaluation, le taux de change atteste
d'une augmentation du pouvoir d'achat de cette monnaie par rapport
aux autres devises. Il faut moins de devises réévaluées
qu'auparavant pour acquérir d'autres devises.
De ce fait, les prix des produits exportés par ce pays
vont être renchéris et, au contraire, le prix des
produits importés, seront plus faibles.
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RÉFÉRENCIATION = ÉTALONNAGE = PARANGONNAGE
= BENCHMARKING
Domaine : économie d'entreprise.
Procédure d'évaluation par rapport à un
modèle reconnu, inscrite dans une recherche d'excellence.
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REFINANCEMENT DES BANQUES
Opération par laquelle les banques de second rang obtiennent
de la monnaie centrale en cédant, notamment, à cette
dernière des devises, des titres représentatifs
de crédits accordés à leur clientèle.
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RÉGIONALISATION
Terme qui a un double sens :
Transfert de compétences de l’État aux régions
de programme.
Organisation au niveau international de " zones régionales
" sur l’exemple de l’UE. Citons encore l’Aléna,
l’Asean ou Mercosur. Cette régionalisation résulte
de l’importance croissance du commerce à l'intérieur
des zones, c'est-à-dire du commerce intra-zone.
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Règle de TINBERGEN
En matière de politique conjoncturelle, l'État ne
peut pas tout faire, il doit donc choisir des priorités
: il faut choisir autant d'instruments différents que d'objectifs.
Pour chaque objectif, il faut appliquer l'instrument le plus efficace.
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RÉGULATION
Ensemble de mécanismes qui permettent à un système
d'atteindre ses objectifs et qui favorisent le retour à
l'équilibre en cas de perturbations.
Pour Denis CLERC, la régulation désigne le fait
que, pour se maintenir dans le temps, un régime de croissance
dans un pays donné a besoin qu'existent un certain nombre
de règles ou de comportements stables qui "font système",
c'est-à-dire dont le respect engendre une stabilité
suffisante pour que la dynamique de l'évolution puisse
se poursuivre.
L'exemple type de la régulation est donnée par
le mouvement d'un cycliste dont l'équilibre est déterminé
par l'effort qu'il fournit, mais dont l'effort est fonction de
l'équilibre. J'ai souvent pensé à un péage
d'autoroute à la régulation, chacun choisit sa file
pour minimiser son temps d'attente, cela est un peu anarchique
mais ça fonctionne. On pourrait imaginer un système
de péage régulé par un calculateur central
qui dirigerait les véhicules et optimiserait les temps
d'attente. Cela pourrait être plus efficace mais réclame
des investissements considérables. Toutefois le filoguidage
des automobiles est, aujourd'hui, devenu une technique possible.
Réguler une économie, c'est à la fois assurer
des règles et des habitudes qui engendrent l'équilibre,
et les modifier suffisamment pour que les inévitables changements
- " l'histoire ne repasse jamais deux fois les mêmes
plats ", disait Marx - puissent être absorbés
sans remise en cause.
Il y a crise de régulation lorsque les règles,
les structures en place, les comportements des acteurs ne parviennent
plus à absorber les changements. Et il y a crise majeure
de régulation lorsqu'il se révèle que les
anciennes règles sont devenues inopérantes, tandis
que de nouvelles restent à inventer.
Ce concept, on le voit, intègre à la fois des éléments
économiques - l'efficacité des investissements,
la fiscalité...-, des éléments sociologiques
- le type de règles déterminant l'évolution
des salaires, les comportements de consommation, ... - et des
éléments politiques (rôle et nature de l'État).
C'est ce qui en fait la richesse et la difficulté.
Selon Robert BOYER, la régulation désigne "
la conjonction de mécanismes concourant à la reproduction
d’ensemble, compte tenu des structures économiques
et des formes sociales en vigueur ". Cette définition
met l’accent à la fois sur l’interdépendance
des fonctions et sur le caractère historique de toute régulation.
Chaque période de croissance économique est associée
à un " mode de régulation " qui combine
deux dimensions :
le régime d’accumulation désigne " l’ensemble
des régularités assurant une progression générale
et relativement cohérente de l’accumulation du capital,
c’est-à-dire permettant de résorber et d’étaler
dans le temps les distorsions et les déséquilibres
qui naissent en permanence du processus d’accumulation lui-même
". Le régime d’accumulation touche donc à
la sphère productive : organisation de la production de
la firme, nature sectorielle de la production, mode d’extraction
de la plus-value.
Les formes institutionnelles désignent, selon Robert BOYER,
" toute codification des rapports sociaux ". Cinq formes
institutionnelles sont généralement distinguées
: les formes de la concurrence ; le rapport salarial ; le rôle
de l’État ; le mode d’insertion international
; le rôle de la monnaie.
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RELANCE BUDGÉTAIRE
Voir politique budgétaire
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RENTABILITÉ ÉCONOMIQUE
Cherche à mesurer l'efficacité des capitaux engagés
= EBE / Capitaux engagés.
RENTABILITÉ FINANCIÈRE
Cherche à mesurer "l'efficacité de l'endettement".
RF = [EBE - frais financiers] / capitaux propres. ——————————————————————————————
RÉPARTITION PRIMAIRE
Répartition du revenu national s’effectuant selon
la contribution à la production de chaque apporteur de
facteur de production (capital, travail).
RÉPARTITION SECONDAIRE
Il s’agit de la répartition du revenu après
les opérations de redistribution effectuées par
les collectivités publiques et les divers organismes sociaux.
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RES : Rachat d'une entreprise par ses salariés = Leverage
buy out (LBO)
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RÉSERVES DE CHANGES : Ce sont les réserves en devises
détenues par la banque centrale.
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RÉSERVES OBLIGATOIRES
Elles consistent, pour les banques commerciales, à devoir
déposer auprès de l’institut d’émission,
une partie de leurs encours de dépôt. C’est
un des instruments de politique monétaire, quand la BC
veut limiter les encours de crédit, elle peut augmenter
le taux des RO, et quand elle veut favoriser le crédit,
elle peut baisser ce taux.
Pour la zone euro, ces réserves obligatoires doivent être
déposées auprès de la BCE qui les rémunèrent.
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RESTE DU MONDE
Ensemble des acteurs économiques " non-résidents
", c’est-à-dire qui ne résident pas en
France métropolitaine et DOM-TOM (depuis 1998) qui effectuent
des opérations (importations, exportations de biens, de
services, d’investissements ou de capitaux) avec des acteurs
économiques résidents.
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RETOUR SUR INVESTISSEMENT ou RETURN ON INVESTMENT (ROI) ou rentabilité
financière (RF).
Pour satisfaire ses actionnaires et assurer sa pérennité,
l'entreprise doit vérifier que sa rentabilité correspond
à leurs attentes. La direction générale,
avant d'investir, se pose la question de savoir si le projet va
augmenter la valeur de l'entreprise pour les actionnaires. En
effet, un investissement n'est souhaitable que s'il permet de
créer une valeur au moins égale à son montant.
C'est le rapport entre ces deux valeurs que l'on appelle communément
le retour sur investissement (return on investment).
En termes financiers, le retour sur investissement est le flux
net de trésorerie actualisé dégagé
après un certain temps par un investissement. Il y a d'abord
un décaissement pour l'entreprise qui est suivi par des
encaissements pendant la durée de vie de l'investissement.
Pour calculer la valeur dégagée par un investissement,
on ajoute le flux de revenus obtenu pendant l'exercée en
cours aux flux de revenus prévisionnels des exercices suivants
affectés d'un taux d'actualisation. Ce taux est fixé
par l'entreprise en tenant compte de plusieurs paramètres
: taux des placements sur les marchés financiers, risques
pris par l'entreprise, concurrence...
Le calcul du retour sur investissement indique ainsi clairement
aux dirigeants si un projet d'investissement ou de croissance
externe doit être engagé, autrement dit s'il génère
une rentabilité supérieure au coût des ressources
mobilisées.
Si ce flux net de trésorerie actualisé est négatif,
la direction de l'entreprise sait que l'investissement projeté
risque de diminuer le capital de l'entreprise. A contrario, un
flux net de trésorerie positif signale que l'investissement
projeté dégage une rentabilité supérieure
à la juste rémunération des capitaux investis
par les actionnaires.
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RETRAITES
Il existe deux grands types de retraites :
La retraite par répartition : les actifs cotisent pour
payer les pensions des retraités. Les sommes perçues
(payées par les actifs) sont immédiatement reversées
aux personnes retraitées. C’est le principe de la
redistribution horizontale. En France, ces cotisations, obligatoires,
sont gérées par des organismes qui ont reçu
une mission de service public.
La retraite par capitalisation : les actifs épargnent
pour percevoir, dans le futur, leur pension de retraite. Ils confient
leur épargne à des fonds de pension dont le rôle
est d’effectuer les placements les plus judicieux de manière
à optimiser la retraite de leurs adhérents. (États-Unis)
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RETURN ON EQUITY (ROE)
Ce taux mesure la rentabilité des capitaux propres. Pour
l'obtenir, il faut donc diviser les profits réalisés
dans une période déterminée par le montant
des capitaux propres. La norme internationale, si on peut parler
de norme, tend à exiger un roe de 15 %.
Voir l'article de Jean-Paul BETBÈZE sur la capitalisation.
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RÉUNIFICATION ALLEMANDE
Le grand événement de la décennie 1990 pour
les Allemands. Mais celle-ci a été constituée
sur la parité entre le deutschemark et le mark de l'Est.
Ce qui supposait que l'alignement entre les deux Allemagne allait
pouvoir s'effectuer dans tous les domaines. Les salaires de l'Est
ont été ajustés sur ceux de l'Est, ce qui
a engendré l'effondrement de l'investissement et de la
demande de travail dans la partie orientale du pays. Une forte
augmentation du chômage s'en est suivie car l'augmentation
des salaires était supérieure à celle de
la productivité. Cela peut avoir deux effets, des investissements
de productivité (plutôt positifs à terme)
ou délocalisation de l'activité. Ce dernier scénario
s'est alors largement développé en Allemagne de
l'Est, y compris vers les pays voisins.
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REVENU DISPONIBLE
C'est le résultat de la répartition des revenus
primaires. C’est le revenu obtenu à partir du revenu
primaire duquel ont été retranchés les prélèvements
fiscaux et sociaux et auxquels ont été ajoutés
les revenus de transfert.
Revenu disponible = Revenu primaire + revenus de transferts -
cotisations et impôts.
C'est ce qui va pouvoir être dépensé entre
la consommation et l'épargne.
Quand on l’agrége par secteur institutionnel, cela
donne le RDB. Quand on l’agrège pour tous les secteurs
institutionnels, cela donne le RNDB (revenu national disponible
brut).
En 1997, le RNDB était égal à 8 079 MDF,
— le RDB des ménages : 5 685 MDF,
— le RDB des sociétés et quasi-sociétés
: 798 MDF,
— le RDB des administrations publiques (APU) : 1 502 MDF.
Les revenus de transfert sont les revenus versés aux ménages
par l’État, les collectivités locales ou les
organismes sociaux pour apporter une aide face à la maladie
(remboursements de soins), au chômage (indemnités,
chômage), à la vieillesse (retraite), à la
dimension de la famille (allocations familiales).
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REVENU MÉDIAN
C’est le revenu qui partage la population étudiée
en deux groupes égaux en nombre : la moitié de la
population perçoit un revenu supérieur au salaire
médian ; l’autre moitié de la population perçoit
un revenu inférieur au salaire médian.
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REVENU MINIMUM D’ACTIVITÉ
Préconisé par des libéraux dont Michel GODET,
ce revenu minimum d’activité ne devrait être
versé qu’à ceux qui ont un emploi, même
partiel, pour compléter le revenu insuffisant qu’ils
tirent de cet emploi.
Dans le même temps, ces auteurs préconisent de libérer
le marché du travail de manière à ce que
l’offre et la demande de travail puisse trouver un salaire
d’équilibre. Cela permettrait d’éliminer
le " chômage involontaire ".
Ce mécanisme appelé " work-fare " existe
aux États-Unis, toutes les personnes dont le revenu professionnel
n’atteint pas un certain montant reçoivent un crédit
d’impôt sur le revenu.
C’est un tel système que Tony Blair a proposé
en Angleterre.
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REVENU MINIMUM D’INSERTION
Un revenu distribué sous conditions de ressources qui
est censé assurer un minimum vital à ses bénéficiaires
ET un parcours vers l’insertion professionnelle.
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REVENU D’EXISTENCE (ou de CITOYENNETÉ)
Un revenu distribué de façon égalitaire
et inconditionnelle, cumulable avec les autres revenus, mais assez
substantiel pour radier le risque du manque des biens premiers,
pour réaliser l'objectif de la pauvreté zéro
(revenu d'existence).
Notons qu’avec ce revenu inconditionnel et universel, le
système de redistribution verticale disparaîtrait
pour faire place à un système de redistribution
horizontale. On comprendra que sa généralisation
pose des problèmes très aigus de modifications de
revenus.
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REVENU PERMANENT
On doit cette notion à Milton FRIEDMAN. La consommation
ne dépend pas du revenu courant mais de la richesse (revenu
permanent). Les individus ont un objectif de patrimoine constant
et ils ajustent leurs comportements de consommation pour atteindre
cet objectif.
" Le flux périodique de recettes constantes YP qui
donnerait la même valeur actualisée que les recettes
actuelles et anticipées pour un horizon donné ".
On recherche le revenu fictif constant qui, en valeur actualisée,
correspond à la chronique des revenus effectifs variables
que l’on anticipe de recevoir.
Pour Friedman, le revenu effectif est la somme du revenu permanent
et du " revenu transitoire " : Yeff = YP + YT, ce dernier
étant un revenu accidentel, que l’agent n’a
pas anticipé (gain au loto, heures supplémentaires
exceptionnelles, prime inhabituelle, don exceptionnel,…).
De plus, il assimile en pratique la consommation effective à
la consommation permanente et considère que seuls la consommation
et le revenu permanent sont en relation stable : C=kYP, où
k est la propension à consommer le revenu permanent. De
là, il tire sa démonstration de l’inefficacité
de la relance keynésienne.
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REVENUS PRIMAIRES
Ce sont tous les revenus liés à la production qui
sont versés aux apporteurs de facteurs de production en
fonction de leur contribution à la production. Les revenus
primaires sont répartis entre les salariés, les
non-salariés et les propriétaires.
À partir de ces revenus primaires, s'effectue une répartition
qui permet d'arriver au revenu disponible.
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REXECODE : Centre de recherches pour l'expansion de l'économie
et le développement des entreprises
RELIT : Règlement-livraison de titres (système à
la bourse de Paris)
RGV : Relit grande vitesse (système d'information)
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RICH MEDIA ADVERTISING : Modèle de publicité sur
l'internet intégrant différents formats multimédias
et de l'interactivité
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RISQUE DE CHANGE
C'est le risque encouru par les entreprises qui sont soumises
aux fluctuations des taux de change entre le moment où
elles concluent une opération et celui où elles
sont payées.
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RISQUE MORAL (moral hazard)
Le risque moral naît de l'impossibilité pour le principal
(mandant) d'évaluer l'effort fourni par l'agent (mandataire).
Par exemple, les actionnaires sont dans l'incapacité d'apprécier,
compte tenu de sa complexité, la qualité de la gestion
assurée par les dirigeants.
À l'origine, cette expression est utilisée par les
compagnies d'assurances pour caractériser les modifications
de comportement des personnes assurées qui relâchent
leur vigilance sans parler de celles qui peuvent provoquer volontairement
l'événement contre lequel ils sont assurés.
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RMI : Revenu minimum d'insertion
ROA : Return on assets
ROE : Return on equity
ROI : Return on investment
RPI : Retail price index
RTGS : Real time gross settlement pour système à
règlement brut en temps réel
RTT : Réduction du temps de travail
RUF : Revolving underwriting facility (innovation financière)
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