S
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SA : Société anonyme
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SAARC : South asian association for regional cooperation
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SADC : Southern african development community
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SAFER : Société d'aménagement foncier et
d'établissement rural
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SALAIRE
Le salaire constitue la contrepartie du travail accompli par
le salarié. Il est payé par l’employeur après
la prestation de travail. Son montant va dépendre du contrat
de travail, de la convention collective, de sa qualité
et de sa durée.
Le droit du travail considère que toute somme ou tout
avantage (gratification, pourboire, primes, etc.) accordé
à l'occasion d'un travail effectif, dans le cadre de l'entreprise
qui emploie le travailleur, constitue un salaire. Le critère
retenu est donc le caractère effectif du travail accompli.
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SALAIRE D’EFFICIENCE (théorie du)
Cette théorie repose sur l'idée qu'un salaire plus
élevé incite le salarié à augmenter
sa productivité car il est alors mû par le sentiment
qu'il ne pense pas pouvoir retrouver ailleurs un salaire aussi
important. Dans ces conditions, l'employeur peut tirer avantage
d'une politique salariale motivante. Baisser les salaires peut
ne pas être une attitude optimale, même en période
de chômage.
Le salaire ne serait plus fixé (comme dans la théorie
standard) par la productivité, mais c'est le salaire qui
déterminerait la productivité du travail, laquelle
serait une fonction croissante du salaire réel.
Les déséquilibres sur le marché du travail
s'expliqueraient par fonctionnement spontané du marché
du travail, lesquels déséquilibres ne pourraient
être résorbés seulement par une bonne politique
économique. Cela expliquerait que, même lorsque la
demande d’emplois l’emporte largement sur l’offre
et que le chômage se développe, le niveau des salaires
ne diminuerait et qu'il arriverait même qu’il augmente.
Les nouveaux keynésiens estiment que les entreprises n’ont
pas intérêt à baisser les salaires car ceux-ci
sont la mesure de la reconnaissance du salarié d’une
part et l’assurance de sa fidélité d’autre
part.
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SALAIRE MÉDIAN, SALAIRE MOYEN
Ce salaire est celui qui coupe la population des salariés
en deux catégories, d'une part 50 % des salariés
gagnent moins que ce salaire et 50 % des salariés gagnent
davantage. C'est celui qui est pris en compte en France pour déterminer
le seuil de pauvreté qui est fixé à 50 %
du salaire médian (60 % dans quelques études).
Le salaire moyen est la masse des salires bruts distribués
rapportée au nombre de salariés. Généralement,
on redresse les chiffres pour tenir compte des contrats à
temps partiel et on considère le nombre de salariés
en équivalent temps plein au dénominateur. Le salaire
moyen est supérieur au salaire médian, de l'ordre
de 20 %.
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SALAIRE MINIMUM
Ce salaire minimum existe dans un très grand nombre de
pays. Aucun salarié ne peut être payé en deçà
de ce minimum. Ce salaire minimum est fortement critiqué
par les libéraux (Pascal Salin, Philippe Simonnot entre
autres) car, pour eux, il entrave le libre fonctionnement du marché
du travail.
En 1999, le salaire minimum diffère peu entre les pays,
il est de 5,38 euros aux États-Unis d’Amérique,
de 5,5 euros en Angleterre et de 6,13 euros en France.
Salaire minimum interprofessionnel Garanti (SMIG)
Le SMIG fut mis en place le 11 février 1950. Il s'agissait
d'un " minimum vital " demandé depuis longtemps
par la CGT La loi initiale laissait la fixation du montant du
SMIG au gouvernement (par un simple décret).
Ce système n'empêcha pas l'augmentation des écarts
entre le SMIG et la moyenne des salaires alors que la période
de croissance avait été particulièrement
faste depuis 1950. Ce constat conduisit les pouvoirs publics à
instaurer un nouveau système.
Salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC)
C’est la loi du 02 janvier 1970 qui créa le smic.
L’objectif du smic est consigné dans l’article
L 141-2 du code du travail :
" Le SMIC assure aux salariés dont les rémunérations
sont les plus faibles la garantie de leur pouvoir d'achat et une
participation au développement économique de la
nation ".
Nous pouvons noter une double préoccupation :
* sur le plan social, celle de transformer la notion statique,
passéiste et connotée de "subsistance"
en conception dynamique et moderne de participation à la
croissance et à l'amélioration des richesses.
* sur le plan économique, celle d'obliger les entreprises,
en payant des salaires convenables, à faire des efforts
de productivité. Renchérir le coût du travail
doit forcer les entreprises à investir. Paradoxalement,
les entreprises qui paient des salaires misérables courent
plus de risques de disparition que les autres.
Le SMIC est doublement indexé :
lorsque l'indice INSEE des 295 postes augmente de plus de 2 %,
le SMIC est relevé dans la même proportion à
compter du premier jour du mois qui suit la publication de l'indice.
sur le pouvoir d’achat des salariés : " En aucun
cas, l'accroissement annuel du pouvoir d'achat du SMIC ne peut
être inférieur à la moitié de l'augmentation
du pouvoir d'achat des salaires horaires moyens enregistrés
par l'enquête trimestrielle du ministère du travail
". (L 141-5)
Le gouvernement fixe par décret pris en Conseil des ministres
le nouveau taux du SMIC avec effet au 1er juillet. C'est ce qui
s'appelle le " coup de pouce ".
Le SMIC qui s'applique à toutes les professions et à
tous les salariés exerçant sur le territoire concerne
11 % de la population active au 1er juillet 1997.
Au 1er juillet 2007, le smic horaire est de 8,40 € par heure
(pour le cas général).
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SALAIRE OPTIMAL
En 1767, dans "Principes d’économie politique",
James STEUART, un économiste écossais, le salaire
optimal dépend de la compétitivité internationale,
son niveau correspondrait à celui qui permet l’équilibre
extérieur.
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SARL : Société à responsabilité limitée
SBF : Société des bourses françaises
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SCIENCE ÉCONOMIQUE
" Étude du comportement humain comme une relation
entre des fins et des moyens rares qui ont des usages alternatifs.
" Cette définition de 1932 est due à un économiste
néoclassique, Lionel ROBBINS.
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SCN : Système de comptabilité nationale des Nations
unies
SCR : Société de capital-risque
SDR : Sociétés de développement régional
SEACEN : South-east asian central banks
SEBC : Système européen de banques centrales
SEC : Securities exchange commission, l'équivalent américain
de l'autorité des marchés financiers (AMF)
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SEC 95 : Système européen des comptes nationaux
1995
Voir notamment les secteurs institutionnels, la formation brute
de capital fixe, le TEE et le TES
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SECTEUR D'ACTIVITÉ
Ensemble des unités de production ayant une même
activité principale. On regroupe dans le même secteur
toutes les entreprises qui ont en commun la même activité
principale, même si elles possèdent des activités
secondaires différentes.
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SECTEURS INSTITUTIONNELS
Ensemble d'unités institutionnelles qui ont un comportement
économique semblable. Ces secteurs de l'économie
permettent de classer les acteurs de l'économie en six
catégories :
Sociétés non financières ou SNF ;
Sociétés financières ou SF (ensemble du
secteur bancaire et des entreprises d'assurance) ;
Administrations publiques ou APU ;
Institutions sans but lucratif au service des ménages
(ISBLSM) ;
Ménages (y compris les entreprises individuelles) ;
Le reste du monde" permet à la comptabilité
nationale d'enregistrer les échanges entre les résidents
et les non-résidents, c'est-à-dire entre les pays
et l'extérieur.
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SECTEUR PRIMAIRE, SECTEUR SECONDAIRE, SECTEUR TERTIAIRE
On doit cette typologie à Colin CLARCK
Secteur primaire : ensemble des activités de la pêche
et de l'agriculture.
Secteur secondaire : ensemble des activités de l'industrie
et des BTP.
Secteur tertiaire : ensemble des activités du commerce,
de transports et télécommunications, des services
non marchands et marchands.
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SEIGNEURIAGE, voir droit de seigneuriage
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SÉLECTION ADVERSE ou ANTISÉLECTION (adverse selection
en anglais]
À l'origine, ce terme est utilisé par les sociétés
d'assurances pour caractériser le fait que les individus
s'assurent de manière proportion-nelles aux risques qu'ils
estiment encourir. Une sélection s'opère parmi les
assurés mais de manière défavorable à
l'assureur. La sélection adverse suppose donc une asymétrie
d'information, l'assuré disposant d'une meilleure information
sur sa santé ou sur ses comportement que l'assurance. Dans
la firme, pour remédier à l'inefficience qui découle
de cette antisélection, les actionnaires peuvent, par exemple,
accorder des options sur actions aux manageurs, poussant ceux-ci
à avoir intérêt (au même titre qu'eux)
à la valorisation de l'action en bourse… et de conduire
l'entreprise dans le sens des intérêts de l'actionnaire.
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SEM : Société d'économie mixte
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SESI : Service des statistiques, des études et des systèmes
d'information, ministère de l'Emploi et de la Solidarité
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SERVICE DE RÈGLEMENT DIFFÉRÉ (SRD)
En bourse, les achats et les ventes de titres en bourse doivent
être réglés au comptant avec règlement
et livraison dans un délai de trois jours... sauf demande
contraire.
Avec le service de règlement différé, l'acheteur
peut acquérir des valeurs sans régler immédiatement
le montant de cette acquisition. Quant au vendeur, il peut céder
des titres qu'il a encore en portefeuille et qu'il devra acquérir
en fin de mois (un dépôt de garantie est cependant
requis dans les deux cas).
Pour Pascal Pommier, BNP-Paribas, "Le SRD permet ainsi à
un investisseur qui a une anticipation sur une valeur de réaliser
éventuellement une bonne opération à court
terme."
Comment fonctionne le SRD ?
À l'achat : l'investisseur individuel passe un ordre d'achat
de titres à son intermédiaire, en précisant
"avec SRD". L'intermédiaire transmet l'ordre
au négociateur (prestataire habilité à intervenir
sur le marché), qui achète les titres au comptant.
À J+3, le négociateur paie le vendeur et les titres
lui sont livrés simultanément. Mais l'investisseur
individuel ne paie et n'est livré que le dernier jour du
mois boursier. Le négociateur se substitue donc à
l'investisseur en lui "avançant" les titres jusqu'au
dernier jour de Bourse du mois.
À la vente : l'investisseur individuel passe son ordre
de vente de titres à son intermédiaire, en précisant
"avec SRD". L'intermédiaire transmet l'ordre
au négociateur. Celui-ci doit trouver les titres sur le
marché pour les livrer à l'acheteur. Il est payé
par ce dernier. L'investisseur, lui, ne livre les titres au négociateur
et n'est payé qu'en fin de mois de Bourse.
Le SRD est-il payant ?
Le service rendu donne lieu au versement d'une commission.
Ce service a remplacé le règlement mensuel à
la bourse de Paris le 25 septembre 2000. Pour pouvoir bénéficier
de ce service, une valeur doit, soit appartenir à l'indice
SBF 120, soit compter un milliard d'euros de capitalisation boursière
et, par ailleurs, faire l'objet d'un volume de transactions quotidiennes
d'au moins un million d'euros.
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SERVICE D'INTÉRÊT GÉNÉRAL
Le Monde du 4 juin 2002 : "Cette appellation désigne
des activités de service, marchand ou non, considérées
comme étant d'intérêt général
par les autorités publiques et soumises, pour cette raison,
à des obligations de service public. La notion de service
d'intérêt économique général
est mentionnée dans le traité de Rome (article 90).
Il désigne les activités de service marchand qui
remplissent des missions d'intérêt général
et sont soumises de ce fait, par les États membres, à
des obligations spécifiques de service public. C'est le
cas en particulier des services en réseau de transport,
d'énergie et de communication."
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SERVICE PUBLIC
Le Monde du 4 juin 2002 : " Selon la Documentation française,
on peut situer l'émergence de la notion de service public
dans le droit français à la fin du XIXème
siècle. En effet, même si des domaines d'action étaient
régis par l'État depuis longtemps, comme l'acheminement
du courrier ou encore des missions régaliennes traditionnelles,
c'est durant cette période que le Conseil d'État
et le tribunal des conflits formalisent à travers leur
jurisprudence une définition du SERVICE PUBLIC. Il s'agit
d'égalité de traitement, de continuité de
service, d'adaptation aux mutations technologiques, mais aussi
de neutralité et de transparence. Diverses nationalisations
ont eu lieu ensuite comme celle des compagnies de chemins de fer
pour créer la SNCF en 1937 ; ou celle de l'électricité
et du gaz donnant naissance à EDF et GDF en 1946. Ces nationalisations
ont renforcé l'idée de la nécessité
de monopoles publics, pour la fourniture des services publics
et pour la garantie du respect des missions d'intérêt
général. On confond souvent service public et secteur
public, c'est-à-dire mission et statut, destinataire et
propriétaire. Ainsi l'eau est un service public confié
à des entreprises privées.
Trois principes permettent de définir les missions de
service public : l'égalité, la continuité,
la mutualité. L'égalité impose l'accès
de tous au service public et interdit toute discrimination, tant
du point de vue des droits que de celui des charges. La continuité
oblige à répondre de façon continue aux besoins
des usagers, sans connaître d'autres interruptions que celles
prévues par la réglementation. Ce principe a été
un obstacle au droit de grève jusqu'en 1946, date à
laquelle la Constitution l'a reconnu. Enfin, la notion d'adaptabilité-mutualité
suppose que le service public soit réactif et évolue
en fonction des changements de l'intérêt général.
Ainsi, une ligne de chemin de fer trop déficitaire peut
être modernisée.
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SERVICE UNIVERSEL
Le Monde du 4 juin 2002 : "Cette notion relativement floue
représente la tentative de la Commission européenne
de redéfinir le service public. Les obligations qui en
découlent visent à assurer, partout, l'accès
de tous à certaines prestations essentielles (télécommunications,
poste…) de qualité et à un prix abordable.
La concurrence doit garantir le service universel, c'est-à-dire
protéger les consommateurs les plus faibles, s'accompagner
d'une sécurité d'approvisionnement et de la garantie
d'un niveau suffisant d'investissements.
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SEUIL DE PAUVRETÉ
L’insee calcule un indicateur monétaire de la pauvreté
qui correspond, pour une personne seule, à un revenu inférieur
à la moitié du revenu médian.
En 1998, 6 millions de personnes étaient sous ce seuil
de pauvreté.
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SFI : Sociétés financières d'innovation
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SFI : Société financière internationale (Banque
mondiale)
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SFER : Société française d'économie
rurale
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SGDD : Système général de diffusion des données
(FMI)
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SICAV
Les sociétés d’investissement à capital
variable ont la particularité de voir leurs capitaux propres
varier en fonction des achats et de ventes d’actions de
la part des agents économiques.
Avec les souscriptions qu’elles reçoivent, elles
peuvent acheter des actions, des obligations ou des titres sur
le marché monétaire, en fonction de leurs orientations.
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SIEG : Service d'intérêt économique général
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SIMEX : Singapore international monetary exchange
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SIPRI : Stockholm international peace research institute
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SIVOM : Syndicat intercommunal à vocation multiple
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SIVU : Syndicat intercommunal à vocation unique
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SM : Second marché
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SME : Système monétaire européen
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SMFI : Système monétaire et financier international
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SMIC : Salaire minimum interprofessionnel de croissance
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SMIG : Salaire minimum interprofessionnel garanti
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SNCF
En 1937, les diverses compagnies de chemins de fer (à
part celle de Provence) sont nationalisées pour former
la société nationale des chemins de fer français.
Depuis, la SNCF a été scindé en deux sociétés,
l'une qui s'occupe du réseau ferré ("Réseau
ferré de France) et l'autre qui a conservé le nom
de SNCF qui a pour objet de gérer le parc des trains et
le personnel y afférent. Dès lors, les voies peuvent
être louées à d'autres transposrteurs que
la SNCF, notamment d'autres entreprises européennes.
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SNF : Société non financière (comptabilité
nationale, base 1995)
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SNFEI : Sociétés non financières et entreprises
individuelles (comptabilité nationale, base 1995)
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SOCIAL-LIBÉRALISME
Doctrine initiée par M. Tony BLAIR et adoptée par
M. Gerhard SCHRÖDER qui repose sur une critique de l’État-providence
: " Un système de sécurité sociale qui
finit par entraver les capacités à trouver un emploi
doit être réformée. (…) La notion d’emploi
à vie est dépassée ".
Pour cette doctrine, il faut, pour moderniser l’Europe,
donner la priorité à la baisse à la baisse
des dépenses publiques, à la baisse des impôts
(" réduire les taxes sur le travail et sur les entreprises
") et à la fin de la société d’assistance.
Cette doctrine préconise " une politique de l’offre
orientée à gauche " et refuse de se laisser
entraîner dans des programmes de dépenses publiques.
L’accent est mis sur la flexibilité du travail et
sur la responsabilité individuelle des individus.
" Une bonne politique économique ne devrait être
ni de gauche, ni de droite, mais moderne ".
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SOCIALISATION
Processus d'apprentissage et d'intériorisation des normes
et des valeurs d'une société. Son objectif est d'intégrer
l'individu dans son environnement social.
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SOCIALISME
Système économique caractérisé par
la propriété collective des moyens de production,
la centralisation et la régulation de l'économie
par le plan.
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SOCIÉTÉ
Article 1832 du code civil : " La société
est créée par deux ou plusieurs personnes qui conviennent
par un contrat d’affecter à une entreprise commune
commun des biens ou leur industrie, en vue de partager le bénéfice
ou de profiter de l’économie qui pourra en résulter.
Elle peut être instituée dans les cas prévus
par la loi, par l’acte de volonté d’une seule
personne. Les associés s’engagent à participer
aux pertes. "
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SOCIÉTÉS FINANCIÈRES SPÉCIALISÉES
Établissements qui distribuent des crédits et des
services financiers mais qui ne peuvent pas collecter des dépôts.
De ce fait, les SFS ne peuvent pas créer de la monnaie.
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SOE : State owned enterprise
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SOFFEX : Swiss options and financial futures exchange
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SOINTRAL : Sociedad de inversiones para el trabajo limitada
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SOLDE
Différence qui apparaît sur un compte entre le crédit
et le débit. Si le crédit est plus important que
le débit, le solde est positif ; il est créditeur.
Si le débit dépasse le crédit, le solde est
négatif, il est débiteur.
SOLDE COMMERCIAL
La différence entre les exportations et les importations
fait apparaître le "solde commercial". Pour la
France, en 1998, ce solde atteignait 24,4 millards d'euros (MDE).
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SOLIDARITÉ MÉCANIQUE
Les individus se ressemblent, sont interchangeables, leurs consciences
sont tout entières occupées par la morale et les
croyances collectives. (Distinction de Durkheim).
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SOLIDARITÉ ORGANIQUE
Composée d'individus nettement différenciés
par l'effet de la division du travail et dont les consciences
individuelles s'émancipent largement de la morale et des
valeurs du groupe. (Distinction de Durkheim).
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SOLVABLE: Qui a les moyens potentiels de payer ses dettes.
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SOPEMI : Système d'observation permanente de migration
(OCDE)
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SOUS-TRAITANCE
La loi a ainsi défini la sous-traitance comme "l'opération
par laquelle une entreprise confie par un sous-traité,
et sous sa responsabilité, à une autre personne
appelée sous-traitant tout ou partie de l'exécution
du contrat d'entreprise ou du marché public conclu avec
le maître de l'ouvrage " (article 1 de la loi n°75-1334
du 31 décembre 1975).
La notion de sous-traitance a juridiquement un sens très
précis. On ne doit pas se laisser abuser par une acception
courante de cette expression qui tend à qualifier de sous-traitance
tout fait consistant à confier à un tiers l'exécution
d'une tâche dont on a normalement la charge, quelles que
soient les modalités selon lesquelles cette substitution
a lieu et quelle que soit la tâche confiée. En effet,
la sous-traitance stricto sensu ne concerne précisément
qu'un certain type de tâches dès lors que leur exécution
est confiée à un tiers dans des conditions particulières.
Caractéristiques: chaîne ininterrompue de contrats
d'entreprise portant sur les prestations mise à la charge
de l'entreprise principale. Ainsi la sous-traitance de marché
suppose l'existence non pas seulement d'un seul contrat d'entreprise
mais d'une séquence de deux contrats ou plus dits "
d'entreprise " ou de " louage d'ouvrage ", l'un
principal entre un entrepreneur et un maître d'ouvrage,
l'autre, le sous-traité, entre l'entrepreneur et un locateur
d'ouvrage indépendant qui va exécuter en lieu et
place de l'entrepreneur tout ou partie des prestations mises à
la charge de ce dernier par le marché principal.
Si le contrat qui lie l'Entreprise principale à un sous-contractant
n'est pas un contrat d'entreprise (prêt de main d'oeuvre,
fournitures standardisées, location de matériel
...), les prestations confiées par ce sous-contractant
un cocontractant de niveau inférieur échappent de
ce fait à la notion de sous-traitance. Le contractant de
niveau inférieur ne bénéficiera pas de ce
fait des droits et protections définis dans la loi de 1975
SPA : Standard de pouvoir d'achat
SPAM : Publicité sauvage via le réseau internet.
En français, on dit : pourriel
SPÉCULATION
Activité consistant à réaliser des profits
à partir des fluctuations de prix. Généralement,
un spéculateur achète une marchandise au sens large
(un produit, une matière première, une devise ou
un indice) en ayant l'intention de la revendre plus tard en réalisant
un profit. Le spéculateur qui achète anticipe une
hausse du prix de la marchandise, celui qui vend tient un raisonnement
inverse.
Les spéculateurs remplissent donc une fonction économique
puisqu'ils contribuent à déplacer des marchandises
soit dans l'espace, soit dans le temps, ils exploitent des différences
de prix entre les régions ou entre les moments. Ils parviennent
à faire des bénéfices en achetant à
un instant ou à un lieu où ils sont abondants et
les prix faibles pour les vendre quand les prix sont élevés
et les biens rares. (D'après Samuelson, p 189).
SPIC : Service public industriel et commercial
SPS : Accord sur l'application des mesures sanitaires et phytosanitaires
SPV : Special purpose vehicle
SQS-EI : Sociétés-quasi sociétés
non financières et entreprises individuelles. Ce secteur
institutionnel a été remplacé par les sociétés
non financières dans le système européen
des comptes 1995 (SEC95).
SRD : Service de règlement différé
SSII : Société de services et d'ingénierie
en informatique
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STABILISATEURS AUTOMATIQUES
En période de croissance, les recettes publiques augmentent
plus vite que le PIB. En effet, si la croissance s’accélère,
les impôts augmentent mécaniquement par l’intermédiaire
du taux de pression fiscale, ce qui contribue à ralentir
(relativement) la consommation. Autrement dit, la propension marginale
à consommer diminue.
À l’inverse, une économie qui entre en récession
a tendance à voir les revenus distribués stagner,
voire régresser. Par le biais de la progressivité
du taux de pression fiscal, les impôts diminuent, ce qui
relève, relativement, la consommation des ménages.
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STAGFLATION
Cette notion, due à Friedrich von HAYEK dans " Prix
et production ", livre écrit en 1931, est un néologisme
composé à partir de la combinaison des mots STAGnation
et d’inFLATION.
Il s’agit d’une situation économique récente
constatée dans les années 70, situation dans laquelle
les politiques de soutien de l’activité n’ont
plus les mêmes effets que pendant les " Trente Glorieuses
". En effet, elles se traduisent par une importante poussée
inflationniste… et une augmentation du chômage.
La courbe de Phillips est infirmée, la prévision
que Milton FRIEDMAN avait écrite en 1960 se réalise.
Dès lors, les politiques libérales s’imposeront
peu en peu dans le monde occidental.
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STOCHASTIQUE
D'après le dictionnaire Robert : opposé à
déterminisme. Qui est le fruit du hasard, au moins en partie.
Phénomènes stochastiques, dont le déterminisme
n’est pas absolu, et pouvant être étudiés
par la statistique.
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SURCHAUFFE
État d'une économie en situation de plein-emploi
des capacités de production (ou proche de). Une demande
intérieure trop forte peut, dans ses circonstances, engendrer
un processus d'inflation et de déficit extérieur.
C'est le cas d'une économie dans laquelle la croissance
réelle serait supérieure à la croissance
potentielle.
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SURAJUSTEMENT
Rudiger DORNBUSCH (ÉUA, 1942-2002) a publié, en
1976, un article sur la théorie des changes intitulé
" Expectations and Exchange Rates Dynamics " dans lequel
il expose sa théorie du surajustement (overshooting). Sa
théorie repose sur une idée simple ,et essentielle
dont on mesure encore aujourd'hui la portée : les marchés
financiers et l'économie réelle ne fonctionne pas
sur la même échelle de temps. Les actifs financiers
réagissent à toute information nouvelle à
la vitesse de la lumière tandis que l'économie "
réelle ", c'est-à-dire les prix, les salaires,
l'emploi…, se déplace à un rythme beaucoup
plus lent, qui se mesure en semaines ou en mois. Il en résulte
que les marchés financiers vont sur-réagir aux nouvelles
qui leur parviennent, pour compenser en quelque sorte l'inertie
de l'économie réelle.
Exemple : si l'on apprend que l'économie américaine
entre en récession, il en résulte que le dollar
peut fort bien s'effondrer, puisqu'il est le seul prix à
pouvoir rapidement corriger les déséquilibres courants.
D'un trait, l'article détruisait la confiance en la stabilité
des changes flexibles dont Milton FRIEDMAN s'était fait
le prophète.
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SVT : Spécialistes en valeurs du Trésor
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SWIFT (Society for World-wide Interbank Financial Telecommunications)
Société privée installée à
Londres qui gère un réseau de télécommunications
interbancaire mondial standardisé et sécurisé.
Cet outil de banque électronique internationale a permis
une amélioration considérable de l'environnement
des échanges internationaux.
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SYSTÈME MONÉTAIRE EUROPÉEN
Des États qui conviennent, entre eux, de respecter un
certain nombre de règles monétaires, constituent
un système monétaire international. Parmi ces règles,
on trouve notamment un régime de changes. Celui-ci assure
la convertibilité des monnaies entre elles. en outre, le
SMI doit procurer des liquidités suffisamment abondantes
pour ne pas brider le développement du commerce international,
mais pas trop pour ne pas favoriser le développement de
l'inflation. Il convient de prévoir un système de
réserves de changes par chacun des pays participant au
SMI pour leur permettre de faire face aux paiements correspondants
aux sorties de devises (en système de changes fixes).
Il faut enfin prévoir, lorsque les balances des opérations
courantes sont largement et durablement déficitaires des
procédures d'ajustement, soit par le marché (flottement
des monnaies), soit par des dévaluations (ou réévaluations
en système de changes fixes.
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