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John Stuart MILL (Royaume-Uni, 1806-1873)

Formé par son père, James Mill, il adopta aussi les principes de la philosophie utilitariste de Bentham qu’il interpréta avec une largeur de vue nouvelle. Bien qu’individualiste et libéral, il prôna l’intervention de l’État en faveur de la classe déshéritée, proposa une modification du droit de propriété et la formation de coopératives de production. Il fut un partisan de la libération politique de la femme.

Les thèmes directeurs :

1°) La politique économique. Son problème : arriver au meilleur mode de répartition. Pour cela, la propriété privée est préférable au communisme à condition d’être aménagée : coexistence entre liberté individuelle et propriété commune des matières. La propriété n’est qu’un bail, il faut limiter le droit d’héritage et éliminer de la société tout parasitisme.

Il faut organiser "l’État stationnaire "puisque les progrès techniques ne sont pas illimités et que la richesse ne saurait s’accroître sans cesse.

Dans cet état, il faut s’attacher à une juste répartition.

2°) Les échanges internationaux. Le commerce international se révèle apte à lutter contre la baisse des profits et la hausse du prix des subsistances.

John Stuart Mill est le dernier des grands classiques anglais : ses Principes paraissent l’année du Manifeste de Marx. Mais c’est aussi le moins libéral d’entre eux et le moins économiste. S’il croit aux vertus du marché, il s’attache à montrer qu’on peut résoudre la question sociale grâce à l’auto-organisation des travailleurs et des consommateurs au sein de coopératives. Pour lui, l’intervention de l’Etat est légitime toutes les fois qu’il en va de la protection des faibles contre les forts : ainsi, il est favorable à la redistribution, contrairement à Malthus et à Ricardo, partisans d’un système éducatif ouvert à tous (comme Smith d’ailleurs).
Mais c’est aussi le moins économiste : si, dans ses Principes, il annonce que la société se dirige vers un « état stationnaire », il croit à un droit naturel basé sur « le plus grand bien au plus grand nombre », dans la lignée de Bentham, dont il est un des disciples. Il refuse la perspective d’une société dont l’énergie serait consacrée à élever « des chasseurs de dollars ». « C’est dans l’existence d’une classe pourvue de loisirs que nous voyons le grand et salutaire correctif de tous les inconvénients dont la démocratie est susceptible », écrit-il dans ses Essais sur Tocqueville et la société américaine. Bref, Mill est un moraliste qui, tout en appelant de ses voeux l’avènement d’une classe moyenne grâce à une répartition plus équitable des richesses, croit que l’économie ne suffit pas à faire société.

Ses écrits
"Système de logique", 1843
Principes d’économie politique (1848), éd. Guillaumin.
De la liberté (1859), éd. Presses Pocket, 1990.
L’utilitarisme (1861), éd. Flammarion, 1988.
L’assujettissement des femmes (1869), éd. Payot, 1975.
Autobiographie (1873), éd. Aubier, 1993.
De la nature (1874), éd. La Découverte, 2002.

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