L'auteur estime que toute organisation, (de l'entreprise
jusqu'aux églises), est caractérisée par
la présence des mêmes éléments, mais
qui sont combinés de façon différente selon
les objectifs visés.
L'organisation est une coalition de sous-groupes, qui vont
plus ou mois loin dans leur "abandon de souveraineté",
en fonction des objectifs qu'ils estiment nécessaires
d'atteindre.
En d'autres termes, alors que chez Williamson, la forme organisationnelle
est déterminée par des facteurs extérieurs,
elle résulte chez Henri Mintzberg des groupes de
participants eux-mêmes. Il est amené à
distinguer cinq grands types d'organisations, selon l'élément
dominant au sein de l'organisation:
- La structure simple est dominée par le "noyau
stratégique", qui est l'instance qui prend les décisions
d'investissement et d'orientation productive. Le noyau se résume
souvent à une personne, qui règne alors sans partage.
- La bureaucratie machinique est dominée par la technostructure,
qui choisit les solutions techniques et réalise les investissements
correspondants. Le tâches sont standardisées, l'organisation
routinière et la production de masse. L' entreprise survit
et se développe dans la mesure où elle parvient
à réduire ses coûts de production. D'où
la domination des ingénieurs et des techniciens.
- La bureaucratie professionnelle est dominée par le
"coeur opérationnel", qui réalise la
production. Les processus de décision sont largement
décentralisés.
- La structure divisionnelle est dominée par la "composante
gestionnaire, donc l'ensemble de ceux qui collectent l'information.
Ce type d'entreprise ne peut fonctionner correctement que si
les tâches sont bien coordonnées.
- L'adhocratie : Le "personnel logistique" est dominant,
qui assure les tâches de communication interne et de relation
avec l'environnement. Ces entreprises, généralement
de petite taille, est peu hiérarchisée, reposent
"plus sur l'adhésion des participants aux objectifs
communs que sur des rapports d'autorité explicites".