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Jean-Baptiste SAY (1767-1832)

 Son principal apport reste la "Loi des débouchés": L'offre crée sa propre demande, les produits s'échangent contre des produits. En d'autres termes, toute offre nouvelle s'accompagne d'une distribution de revenus qui permettra d'écouler la nouvelle production, de telle sorte qu'il ne peut y avoir de crise de surproduction.
Say défend une pensée économique libérale : il met en avant la propriété privée, la libre-concurrence et un rôle de l'État aussi limité que possible. Il se situe en fait dans le prolongement direct de l'école d'économie politique libérale française : Gournay, Turgot, François Quesnay ou du Pont de Nemours.
Il se situe dans la tradition de l'école française en reprenant la théorie de la valeur-utilité. Il écrit ainsi que « l'utilité [des] choses est le premier fondement de leur valeur. Il distingue marchandises et richesses et souligne que la production est avant tout création de « richesses », donc d'utilité. En partie pour cela il est considéré comme un précurseur de l'école autrichienne d'économie.
La loi des débouchés que Jean Baptiste Say propose tend à démontrer que l'économie de marché se régule de façon spontanée en situation de concurrence : « C’est la production qui ouvre des débouchés aux produits ». L'action étatique y est néfaste et, même si les déséquilibres temporaires sont possibles, les crises générales sont impossibles pour Say. Cette loi des débouchés sera reprise par Ricardo afin de démontrer que la croissance économique tend vers un état stationnaire, en opposition à la vision d'une croissance illimitée d'Adam Smith.
Il développa également l'idée que la libre fixation des prix et des revenus sur le marché était la condition de la "justice économique". Approfondissant sa défense du libéralisme économique, il plaide pour le libre-échange puisque les produits étrangers étant payés avec des produits fabriqués par l'économie nationale, ils stimulent également la demande : « que les achats qu'on fait à l'étranger soient acquittés en marchandise ou en argent, ils procurent à l'industrie nationale des débouchés pareils.
L'analyse de Say a profondément marqué l'analyse Néo-classique et constitue un de ses fondements, puisque l'offre est créatrice et régulatrice.

Keynes critiquera cette loi et avancera que l'on ne peut espérer un ajustement automatique de la production et du revenu.
En effet, une partie de l'épargne peut être thésaurisée et donc retirée du circuit économique.
Les décisions d'épargne et d'investissement sont largement autonomes, et n'ont aucune raison de s'ajuster spontanément.

Néanmoins, on cite aujourd'hui encore la loi des débouchés comme étant la base de l'économie de marché.


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