Qui sommes-nous ? | Presse | Partenaires | Nous contacter | Plan du site


Jean-Charles Léonard SISMONDI (Suisse, 1773-1842)

D'origine suisse, il est banquier en France qu'il quitte au moment de la Révolution pour gagner l'Angleterre. Il découvre un pays industriel et Adam SMITH dont il sera un grand admirateur.

Puis il s'installe en Toscane et découvre une société harmonieuse dans laquelle l'entraide est importante, il sera conquis par ce sentiment de quiétude et d'harmonie.

Les crises économiques et la misère ouvrière le marqueront profondément. Ainsi, en 1819, il publie ses "Nouveaux principes d'économie politique" et devient l'un des principaux opposants au courant classico-libéral. Il ne croit pas à à la loi des débouchés de Say et met au contraire en avant l'importance de la demande. Sensible à la misère ouvrière, il défendra l'intervention de l'Etat pour réguler l'économie et faire reculer la misère. Cela en fait l'un des inspirateurs de Keynes, avec un siècle de décalage.
Son adhésion au libéralisme économique de Ricardo et Smith prend fin en 1819 avec la publication des Nouveaux principes d'économie politique. Pour la première fois, un économiste évoque une nécessaire redistribution des richesses. Selon lui, loin d'assurer le bien-être de tous, le libéralisme économique accroît la misère des travailleurs. Obstacles :
• La concurrence qui exerce une pression à la baisse sur les coûts de production et donc sur les salaires.
• Le rythme élevé du progrès technique ce qui fait que les anciens résistent en bradant les prix et donc les salaires.
Il y a une contradiction: la mécanisation entraîne du chômage et permet une production de masse que les travailleurs ne peuvent acheter, ce qui entraîne une surproduction.
Face à cette situation, Sismondi formula un programme d’intervention de l'État, ayant pour but la protection de la classe ouvrière, de lutter contre les excès de la concurrence et de régulariser le progrès afin d'éviter le chômage :
• Garantie professionnelle où le patron se charge de l'ouvrier malade ou au chômage.
• Propose la fin de la dissociation travail/propriété, soit le retour à l'artisanat et à la petite exploitation agricole.
Ses positions furent en partie critiquées par Karl Marx, qui le considéra comme le chef du « socialisme petit-bourgeois », et Lénine, de « socialiste romantique ».


Karl MARX le qualifiera de petit-bourgeois parce qu'il souhaite une régulation de la production et de la répartition par l'État.

ACTUALITES
Dernières vidéos en ligne

PODCASTEZ !

Portail numérique de l'éducation et
de l'orientation


Population mondiale
Terres productives

(hectares)
Le tableau des ressources affiche constamment la croissance de la population mondiale en même temps que la dégradation constante des terres productives.


FICHES BAC

 
 copyright economie2000 © 2008-2009